Page:Bossuet oraisons.djvu/556

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la lettre qu’il écrivit en mourant pour vous rétablir dans les bonnes grâces du roi, le plus cher objet de vos vœux ; ni tant de belles qualités qui vous ont fait juger digne d’avoir si vivement occupé les dernières heures d’une si belle vie. Je n’oublierai pas non plus les bontés du roi qui prévinrent les désirs du prince mourant, ni les généreux soins du duc d’Enghien qui ménagea cette grâce, ni le gré que lui sut le prince d’avoir été si soigneux, en lui donnant cette joie, d’obliger un si cher parent. Pendant que son cœur s’épanche, et que sa voix se ranime en louant le roi, le prince de Conti arrive, pénétré de reconnaissance et de douleur. Les tendresses