Mais, un vilain soir d’automne,
Mon Pierric part à Toulon
Disant : « Adieu, mon Yvonne,
Quatre ans… ça sera bien long ! »
Moi, j’avais l’âme en désarroi
Bien tristement
Par le petit doigt,
Lonla, lonlaire,
Par le petit doigt, ┐bis,
Lonla ! ┘
Quatre ans passent, quoi qu’on dise,
Tant et si bien qu’un beau jour
Nous sortîmes de l’Église
Tous les deux unis d’amour,
Le cœur empli d’un doux émoi,
En nous tenant
Bien fièrement
Par le petit doigt,
Lonla, lonlaire,
Par le petit doigt, ┐bis,
Lonla ! ┘
Et nous voici père et mère
D’un mignon petit enfant
Qui se traîne encore à terre
Quoiqu’il ait bientôt un an :
Il ne marche sans trop d’effroi
Qu’en nous tenant
Bien fortement
Par le petit doigt,
Lonla, lonlaire.
Par le petit doigt, ┐bis,
Lonla ! ┘