Page:Boucher de Perthes - Voyage à Aix-Savoie, Turin, Milan, retour par la Suisse.djvu/208

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car à Bâle on dîne à midi, me reçut d’abord assez froidement : personne, plus qu’un Suisse, n’est pénétré de cet axiôme : Rien ne doit déranger l’honnête homme qui dîne. Mais en entendant mon nom, son accueil devint tout-à-fait cordial, et il ne voulait plus que je le quittasse. Je l’engageai à venir me voir à Abbeville, ce qu’il me promit.

Je veux encore visiter une église, mais il n’y a pas moyen : elle est fermée.

La chaleur étant très-forte, on s’attend ici à avoir du bon vin et en abondance, ce qui fait rire nos Suisses qui, comme on sait, ne le dédaignent pas.