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couverts un peu plus loin ; il est impossible de demeurer là où est madame qui a oublié sans doute qu’elle n’est pas chez elle. » — La leçon était dure, mais elle était méritée.

Le 3, je fais quelques courses autour de Paris, et je m’arrête à Passy, chez mon vieil ami Jules Janin, qui sait si bien allier la science à l’esprit.

Toutes mes affaires et visites faites, je n’avais plus qu’à retourner chez moi. Le 4 octobre au matin, je suis au chemin du Nord. Je trouve dans le train express allant à Abbeville, où est son régiment, le lieutenant-colonel vicomte de Ménibus, homme excellent et tout aimable, et M. de Saint-Léger, chef d’escadron, également de ma connaissance : aussi la conversation ne tarit pas, et je regrettais presque d’aller si vite.

À midi, j’étais chez moi. J’y retrouve mon coin du feu et ma table qui n’est jamais bien somptueuse, mais j’y mange de meilleur appétit qu’ailleurs.

Parti d’Abbeville le 11 août 1859, j’y suis rentré le 4 octobre.


FIN.