surtout de c’ti là ; il été un fameux coquin ! faut pas li échappé di tout !
Et il désigna Pluchon qui tremblait de tous ses membres.
— Que ça ne t’inquiéte pas, c’est mon affaire.
— Ah ! disé donc, comme li fait ti que c’ti là, et il montra Léon, li l’été libre ?
— Ruse de guerre, je t’expliquerai cela plus tard.
Pluchon jeta un regard désespéré sur Léon, se sentant presque défaillir, à l’idée qu’il avait tout découvert.
— Bonsoir, Tom !
— Bonsoir, Trim !
Trim se hâta de retourner chez madame Regnaud, choisissant de préférence les rues les plus fréquentées, de crainte de faire quelque rencontre désagréable, à cette heure avancée de la nuit.
À la bourse St. Louis, où il y avait grand bal ce soir là, Trim, en passant près d’un groupe de trois à quatre personnes, qui fumaient leurs cigares à la porte du café, s’arrêta, en entendant mentionner le nom du capitaine Pierre.
— Je crois vraiment qu’elle ne détestait pas le capitaine, disait une des personnes du groupe ; mais sans présomption, je puis avouer qu’il n’avait pas de chance ; et pourtant c’était un bel homme, et brave, ma parole, très-brave !… Pauvre St. Luc !… mourir si jeune !
Trim reconnut la voix éclatante du comte d’Alcantara.
— Pourquoi n’aurait-il pas eu de chance ? demanda un des fumeurs.
— Vous êtes un farceur, répondit le comte d’Al-