Page:Bouhélier - L’Hiver en méditation, 1896.djvu/277

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Pour finir, je ne prétends point répondre à toutes les critiques justes que pourra susciter ce livre, mais il me plairait simplement de réduire, à l’avance, les quelques objections puériles dont on ne peut sans doute manquer de m’accabler avec esprit et avec insistance. Pour les premières, en vérité, je serai extrêmement heureux qu’on me les fit, car cela m’assurerait au moins de l’intelligence de ceux qui me lisent.

Quant à moi, je tairai les louanges infiniment riches et nombreuses dont mon ouvrage me paraît digne, de peur que les personnes qui auraient désiré m’en combler à leur tour, ne le fissent pas sans un certain malaise, ou prennent, tout à coup, ce prétexte afin de n’en plus ajouter aux miennes, et par crainte que les autres ne rient et se détournent. Cependant, j’imagine que ces méditations ne seront pas sans quelque prix, à l’avenir, si de jeunes auteurs lui en trouvent assez, pour s’en inspirer dans des créations plus sublimes et plus excellentes que les miennes.

Note II

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a. En vérité, je ne doute point que cette méditation n’inspire de l’épouvante à des personnages du commun, lesquels sont habitués à tomber dans les larmes, quand meurent leurs amantes, soit l’une ou soit l’autre. — II est vrai que cette affliction est en quelque sorte un usage "à quoi on ne se peut soustraire, et bien qu’il incommode nos propres sentiments, je conçois qu’il s’explique assez,.