Page:Bouilhet - Dernières chansons.djvu/307

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Il est jeune, il est pâle ― et beau comme une fille.
Ses longs cheveux flottants d’un nœud d’or sont liés,
La perle orientale à son cothurne brille,
Il danse ― et, secouant sa torche qui pétille,
À l’entour de son cou fait claquer ses colliers.

Tout frotté de parfums et la tête luisante,
Il passe en souriant et montre ses bras nus.
Un lait pur a lavé sa main éblouissante,
Et de sa joue en fleur la puberté naissante
Tombe aux pinces de fer du barbier Licinus.