Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/141

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principalement, en forêt de Chantilly, où il venait chasser pour la première fois, il ne fallait pas songer à le distraire une seule minute. Je n’insistai donc point. Et ce ne fut qu’en rentrant, après les dernières fanfares, après avoir revu plusieurs fois l’éleveur Courtehaie, après avoir considéré de nouveau ses chevaux splendides, observé son air à la fois calme, obstiné, sévère et doux, que je me risquai à demander :

— Donc, tu le connais, M. Courtehaie ? Et d’où cela ? Fréquenterais-tu les courses, à présent ? Je croyais que tu n’y allais jamais !

— Oh ! ce n’est point là, en effet, que j’ai pour la première fois entendu son nom, mais bien loin de Paris, et même de Chantilly…