Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/227

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place : c’est lui qui nomme la dame Sylvie ; M. le Duc trouve bon que l’on ne s’en puisse plus passer ; et c’est le règne de Sylvie, les bois de Sylvie, le domaine de Sylvie, la chasse, la pêche de Sylvie, et le regard de Sylvie qui fait battre les poissons… Tout le temps encore que Théophile fut en prison, nous eûmes du repos : mais maintenant que l’en voici dehors, le tintamarre recommence. On l’héberge, on le choie, on l’environne là-bas ; et ses odes font fureur ici, et Pyrame est criée par les colporteurs, et l’on nous aura bientôt rompu les oreilles avec sa Maison de Sylvie… Et est-il seulement un galant bien brave et reluisant, ce Théophile ? Que nenni ! Un pauvre ancien ivrogne, un grimaud tout hâve, tout cave, très mal en point du reste, pa-