Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/237

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Et sur cette offense, vous eussiez vu la dame se lever tout d’un coup, essuyer ses dernières larmes, et s’éloigner sans un mot d’excuse à travers les méandres du Parterre.

Le gentilhomme ainsi malmené demeura là, pensif. Les groupes de promeneurs disparurent, les couples s’acheminèrent peu à peu vers les terrasses. Les jets d’eau retombèrent, épuisés, dans les bassins. Il n’y eut bientôt plus que les grands arbres en tout le parc dont une feuille frémît parfois.

Alors, notre homme quitta son banc, et suivit à son tour, tête basse, l’une des allées qui ramenaient au château. Ses talons y blessaient lentement le sable pâle et fin. En traversant l’eau, unie comme du vif argent, il s’arrêta sur la