Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/254

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

campant au creux des bosquets, et mettant un peu le feu partout pour se mieux chauffer. Ou bien, des Bohémiens envahissaient quelque partie des communs, qu’ils ne quittaient jamais sans emmener force poules, dindons, veaux, vaches, cochons et couvées. Les Écuries, dont les chevaux avaient presque tous disparu, servaient de lieu d’assemblée aux orateurs chantillois, et les mères d’un tas de jeunes Gracques emplissaient les antichambres du Château lui-même, y ravaudant leurs bas pendant les jours de pluie. Le temps était proche, évidemment, où ces ménagères y feraient aussi porter leurs lits et leurs marmites.

Properce-Mathieu Cathelin, tantôt coiffé d’un bonnet phrygien, tantôt couronné de feuilles de chêne et d’épis de