Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/291

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lon les méthodes anglaises, moyennant un prix modique, les chevaux que messieurs les propriétaires se disposaient à faire figurer dans le derby français projeté pour cette année 1835.

Quinze jours après, Lionel Prutt voyait son étable, convenablement divisée en boxes, garnis de six bons chevaux de pur sang. Et c’est ainsi que le chevalier Léonce Durouchoux de la Prouttière, qui fut le premier entraîneur anglais installé en France, finit par mourir dans l’aisance, vers le temps où fleurit la deuxième République.

Il avait tout simplement lu dans une gazette, un peu avant son dernier retour à Paris, en 1834, la nouvelle suivante : « Le prince Lobanoff, maître d’équipage en forêt de Chantilly, organise entre les principaux dandies de son entourage des