Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/80

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— Comment, adieu ? Tu pars ? Non ?… Tu ne veux plus me voir ?

— Dame ! ma pauvre petite, est-ce possible maintenant, voyons ? J’avais toute confiance en toi, je te savais meilleure que tes semblables, je t’aimais honnêtement. Mais tu viens de montrer si peu de tact, de me faire tant de peine… tiens, que je te quitte. Adieu, Adeline.

— Mais, Gilbert, ils me doivent de l’argent, ces d’Oinèche !

— Oui, oui… parfaitement. Réclame ce qu’on te doit, sans plus, c’est juste. Sois accommodante si tu le peux, ce sera charitable. Je n’ai rien à dire là-dessus. Mais tu me chagrines et tu me froisses durement, ma petite Adeline, toi que je croyais si intelligente, quand tu te sers de ces malheureuses lettres… »