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ville ; car j’y suis établi moi-même depuis longtemps et je n’en ai jamais entendu parler.

Voilà la gloire humaine !


III

Plus heureux avec Poussin qu’avec Lesueur, nous n’avons point été dans l’embarras quant aux renseignements biographiques, trop rares pour le dernier, et qu’il nous fallait au préalable examiner ou discuter. Pour le Poussin, au contraire, les matériaux abondent parfaitement authentiques et qui nous font connaître cet homme illustre dont la vie est si pleine d’enseignements de toute manière qu’on n’a point à s’étonner que les médailles données aux lauréats de l’École des Beaux-Arts soient frappées à son effigie. Le précieux trésor de la correspondance de Poussin nous a permis de contrôler et de compléter les autres renseignements, puisés d’ailleurs aux meilleures sources et, tout en choisissant avec le regret de laisser de côté bien des passages fort tentants pour la citation, notre biographie s’est étendue plus sans doute que nous ne l’avions pensé. Aussi serons-nous forcé d’être plus court dans notre appréciation artistique et nous insisterons moins sur le détail. L’homme étant bien connu par ses actions, et surtout par sa correspondance, il est plus facile de porter un jugement d’ensemble et cependant motivé sur son œuvre, et d’être assez complet et précis, même en s’en tenant aux grandes lignes.

« Prompt à concevoir, habile à bien choisir, Le Pous-