Page:Bouquet, Martin - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 7.djvu/32

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PlUEFATiO* &vij is Epialola. 1 .’ri eu 1588 les Lettres de Loup Abbé de Ferrieres mais si défigurées comme le dit Baluze que si Loup revenoit au monde, il auroit de la peine a les reconnoître. André du Chesne les donna en 1(»3(> au Tome 2 des Ecrivains François il en ôta un grand nombre de tantes, mais il en laissa encore plusieurs, selon la remarque., du’ même ljaluze, qui enfin aiant trouvé un ancien et excellent Manuscrit de ces Lettres eu donna une édition plus correcte en KUii. Nous suivons cette édition nous ne donnons pas eejM’iidant toutes les Lettres de Ixuip coinine a tait du Chesne ; nous choisissons seulement celles qui font à notre sujet c’est-à-dire qui jH’uvent éclaircir l’Histoire de nos Hois. Ou* pour ne pas dire tout qu’est-ce que noire Histoire a de coiniiiiiii avec la (iraminaire, dont il est parlé dans quelquesunes tle ees Lettres Baluze sur la Lettre i remarque que les Moines de ce tems-là n’avoient d’autre droit dans l’élection des AhIk’s que leur conseiitetuent. Car pour ce (|ue Loup dit ailleurs, qu’il avoit été élu par les Moines de Ferrieres, et que Charte lui avoit confié le Monastère a la demande ut au choix des Moines, le même Ha luxe avertit que cela doit s’entendre ainsi Quand un Monastère vaquoit, le Prince V mettoit un Abbé avec injonction aux Moines de le’ recevoir. Pour lois s’il n avoil rien de contraire aux ( lanon. s les Moines l’élisoient et par ce niovcn ils ajoutoienl leur consentement à l’ordre du Hoi. Ouclquclois cependant les Moines s’assemblaut pour taire IVIeetion de eehn «jy’iLs souhaitoieut pour l’ Ybl* ; rt ensuite allant trouver le Prince, deinandoient pour Abbé celui qu’ils avoicnl fin ce qui reweut au même, Car il importe Abbatis Epistolas anno 1588 edidit >’ Papirius Massonus sed adeb miseras ac perditas., inquit ffaluzius, ut si Lupus hodie revivisceret vijc se ipse agniturus esset. JEasdem publici juris fecit anno 1636 Andr. Chesnius Torno 2 Script. Franc, qui quidem ut notât idem Baluzius quamplurimos errores sustulit non ̃ tamen omnes. Tandem ipse Balttzius -vetustissimum (odiceni nactus cumque optimie nota1 eantmdem Epistolarutu r accuratiorem editionem adornavit ac publicavit anno UWl. liane nos sequimur non tamen omnes Lu pi Epistolas dnmus quemadmodum fecit ( hesniu cas Uintitm scligimus qu.-v nostro eonducunt proposito id est, qtuv Rcgum Francorum Historiés nonnihit lucis aj’fcrre possunt. (Juni enirn fut alia bene multa omit tant inni IJistorta nostra commune habet (iram/natica de qua ut qutbusdam Lu pi Epistolis a^itur :’ lu F.pistolam w notai Baluzins fonacuo nulluin per cas tinipestates jus ftabuisse in electione Abfmtu/n pneter consensttm. ,am <jitod alibi ait Lupus « vleetum fuisse à Motuwliis /•< rraricuMhus et a ( i–rolo sibi contrnissum fuisse Monastcriunt ail Monaeliortttu rotu/tt ilrctùincmquiita intclltgcndum inont’t iilmt fialuzitts f acauti /t>noiterio Pi ittccjis pnelicirbat fhhatttn curn pen’cepto t/t < uni Monaclù sftsfipercnt I uni t ntlul ( <ut<>fiicu/n obstahat Moiuu ht < uni tiiiftbant i t-aqui- nitiotu roHscnu/n suuiït uridehunt pneceptioui rctai.r. lutvrtluin tanntt Mimai h i cann nu //((̃• pi u /aci< m/a clcctiunc t/u. (puni Ahbatciu < />.»< i tipu bunt postai Pnncipvn ? atf< ufttt -s cnn&ibi Hun Abbatem petrbunt quoi/ to<l< m iidit. ^ihil enirn iijtrt u l’ruiCcf/s Abbatuini dont t anti ( nlpost t