Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/158

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Les Eglises situées dans les Domaines on dans la mouvance de la Couronne avoient leurs causes commises « la Cour du Roi comme on le voit par les Diplômes de Henri I pour îles Chanoines d’Etampes et pour l’Abbaye de la Chaise-Dieu. Il nous reste d’ailleurs plusieurs Arrêts émanés de la Cour du Roi concernant les Eglises et les Ablxiyes. Tels sont sous les Kegnes d’Hugnes-Capet et de HoIh-iI les Arrêts j>our Notre-Dame île Soissons contre Allait de Vermandois pour l’Abbaye de S. IVnis «outre lliirdiard jwur celles « !«̃ Corhk» et de S. Germain des l’rés- rontre des Avoués enfin ll(l"r celles de Montier-en-IVr et de J»ini»’Ses contre des ^usurpateurs. •<e Kegne de Henri I nous en fournit aussi quelques-uns scavoir tes

  • ™’ts en laveur des Chanoines de

Seigneurs. Robert y manda Richard second Duc de Normandie, et Eudes le Champenois, et termina les différends de ces deux Seigneurs au sujet de Dreux et de là dot de Mathilde. qu’Eudes’ avoit épousée. Il en est fait encore mention dans la lettre de ce Comte au Roi Robert. Le Duc de Normandie l’avoit ajourné de la part du Roi à un Placite comme il se disposoit à y comparôître, le Duc lui manda que ce différend ne pou voit être jugé sans l’assemblée de ses Pairs, parce que le Roi ne vouloit entendre ’à aucun accommodement, et qu’il prétendoit faire confisquer les bénéfices du Comte, et le faire déclarer incapable d’en posséder. sed instante termino mandavit mifù ne me fatigarem ad condic» tum placitum veniendo quia non crat tibi cordi aliam justificationem, » sive concordiam recipere, nisi hoc tantàm faceres defendere qubd » non essem dignus ullum bcncjiçiuni tenere de te. A’cc sibi competere dicebnt (Ric/tardus), ut me ad tale judicium exhiberet sine Convertit Pa» riumsuorum ». PRjEFATIO. diij Apud Curiam Régis discutiebanUir causse F.cclesiarum putissimùm in territoriis ad Dominium Rega/e pcrtinentU-us sitarum, ut indicant Hcnrici I Diplomata (anonicis Stampensibus et (az,r-Dei Monachis coucessa. tSonnulla ctiam supersunt placita Régis Curi«e dv cansis Ecclcsiarum Xrcu/arturn et Rcgularium, v. g. sub Flugonc et Rohcrto ad. annos •)<),•>, 1008, 10| G vt 1030, gni.tiam Ecclcsiarum S.nw.u’oncnsis B. M. Corbcicnsis, Sa/i-Dionyùan.v, Parisiensis S. Cermani, Dcrvensis et Gemrticcnsi.s .sub l/e/irieo autem pro (lericis S.’ Cornclii (’ompendic/ist, /’ossntensibus .V. )faun et Suvssiônensibus Saneti Medanii Monacfiix annis 10.13," 1017 et llliS. S. Corneille de ( Àuniiieijiie contreponendis agebatur. Narrante mi lelmo Gemmeticensiy Robertus Rei Odonem Comitem et Richardum Normannuc Ducemy ambos discor des ad se apud Coldras convenir* mandavit, controversiamque in ter cas de Drocacensi Castro, set* de dote Mathildis Odoni. ttxoris ortam, Regni Procerun habito Conventuy diremit. Pa rium Curiae spécimen egregium habetur in éjutdem Odonis aa Robertum Epistold in qud sic. Regem alloquitur Comes Ri» chardus yonuit me venirc ad » justitiam sive concordiam de » querelis. Ego vero mist » causam hanc totam in manu » ipsius tùm i lle ex consensu » tuo constituit mi/ii placitum Tpé*. tQ. p. ~<M. f


Ibùt. p. 801. i > f

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