imponebatur. Tradt enim Scriptor Gestorum Ambasiensium Dominorum Regem Francorum Andegavensiurn et Ccnomanensium Comitum avos ad repellendam versutiam Normannorum in istis regionibus hereditarçjsse id est, bénéficia cis hercditaria concessisse. Ex eodcm Auctorc Coffridus Sancti Aniani Dominus constitutus est ab Odonc Comité^ cd lege ut Turoniam contra Andcgavcnses tueretur.. Non ex sponta/ieâ tantùm Do~minorum concessionc nata bcnvficiorum hcredilas vcrttm ctiam aliquandb ex f’assallorum irtvasione. (Jueritur vitic S. Bcrtnlfl Scriptor, quod niulti ea qua ? ab Arnulfo pâtre Bakluini ut beneliciarii accepcrant ( B«lduin<> adhuc pupillo ) ccu propria usurpaverint. (Juin ctiam r non rarô contigit ut pntentior quidam Vassallus, vicinis ex beneficiis rjuihus poti bantur exturbatis vil Doninatai suo subjectis totius rcgionis Dominus évaser it //and absimilem Pontivi Comitum originem fuisse mernornt feri- co ;vvus Centulensis Chronographus ipso enim narrante Hugo .>batis-f’illœ custodnr pra’/ci-tus « cietcris Pontivi militibus !{,» g" paribtis suis, fortior fac» tus ut pote cas tel H fret us mu» nitionc absfjiœ ti nuire ijuxlHxt t • efficiebat et reliqui si t/uid y conabantur non /tf< r~» fngium faeile succumbebunt Aon ideô lumen Coin i lis wd Advocati S. Richarii titulo in>içnitus est ; qno COlltentus ctiam fuit Ingelrannus eju.t filins d<>nec conjugio cum Uoloniensis Comilis viduù inito à Comitissà uxoi-e iionicii (-à)iiiitis uxore nomen Comitis accepit. Insigne Allodiorum in lVo-Juni conimuUitionis spécimen Tnm. 10 p. . Ibid ï*(| "Ii : l""l r l’i.V t I Il l :.I~1 t { suivant l’Auteur des Gestes des Seigneurs d’Amboise les Rois de France avoient accordé aux Comtes du Mainè et à ceux d’Anjou le droit de posséder héréditairement leurs Comtés à la charge de défendre ces Provinces contre les Normans. Le même Auteur rapporte qu’Eudes le Champenois donna le Château de S. Agnan à Geoffroi le jeune, pour le défendre, et que par-là Geoffroi devint Seigneur de Saint-Agnan. Mais si l’hérédité des bénéfices étoit souvent l’effet de la concession libre des Seigneurs, elle a aussi été quelquefois l’effet de l’usurpation des Vassaux. On voit dans la vie de S. Bertulfe, que ceux qui avoient reçu des Domaines en bénéfice d’Arnoul, Comte de Flandre, se les approprierent pendant la minorité de son fils Baudouin le Barbu. Les Co-vassaux se dépouilloient aussi les urrs les autres ; le plus- fort s’assujétissoit ses voisins, et se rendoit le maître du’ Canton ou de la Province. Si l’on en croit la Chronique de S. Riquier, dont l’Auteur étoit presque contemporain des faits qu’il raconte, le Comté de Ponthieu n’a pas d’autre origine Huf ? ues-Capet avoit confié la garde de cette Province à plusieurs Chevaliers le Gouverneur d’Abbeville étoit le plus puissaat il fait la guerre aux autres Seigneurs qui n’avoient pas de châteaux pour se défendre les subjugue, et s’empare ainsi de la Province il ne porta cependant pas le nom de Comte de Pontliieu ; il se contenta de celui d’Avoué de S. Riquier. Son fils é Engtierraiid ne prit le titre de J Comte qu’après son mariage avec la veuve du Comte de Boulogne. ( Les possesseurs <ÏAllciuv les chan- i gèrent quelquefois en fiefs pour c
