Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/172

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ques tfefe. Cependant suivant ,1a Charte de fondation1 de PÀbbaje <fc Pont-le-Voy tous fcs bien* de oette foodatk» fttaoieni parti» dp bénéfice que €il<tuin teooit du Comte êe Blet* €e n’étoiexrf donc pu de» Alleux proprement dits. Le même Auteur établit ! encore une distinction • entre deux1 autra» Domaines de Gtiduin j1 il dit que, Mont-Reveau étoil le bien /jiro^/w de Gildain, et que Nanteuil sur le Cher étoit son propre fief. On avoit donc attaché une idée de propriété à la possession d’un fief hérédiutiie quoiqu’on ne lé possédât -.qu’à, certaines conditions et que l’on ne pût en disposer sans Je consentement du Seigneur. Cest par la même raison que des. terres données par le Comte Burchaid à l’Abbayede S. Maur sont appellées dans sa vie des biens propres à ce Seigneur, et que dans le Diplôme du Roi Robert qui- confirme la donation en 993 il est dit que les mêmes terres font partie des bénéfi- i ,Au reste les bénéfices que l’on donnoit aux Eglises prenoient le earactere d’AUeu par la concession. i des Seigneurs. On voit dans deux Diplômes de l’année 1025, que le Roi Robert, à la priere du Comte de Poitou, y permit à tous les Vassaux de. ce Seigneur de donner des biens de leurs .bénéfices à l’Eglise de S. Junien de Lusignan et à celle du Prieuré dC ?ubé> a que ces Eglises devoient les posséder perpétuellement jure 4U>di. On peut «""J«r que la possessif perd ?l à titre *MUu > à titre dhered.té, est représentée dans ces partes comme opposée à la nossession qui dans son qui dans son J-O- .,c"eu- ~v.r ~anr rrsnc en pare~etu,n beces du Comte ’et de son fils. Un neficia militaria mquè m in cmautre Diplôme du même Roi en tera hendkaria bona successisse 100Ç, nous fait -,voir qu’un Chevalier nommé Letbald avoit succWé également aux bénéfices militaires comme aux autres biens–héréditaires de ses ancêtres. Au roeta lof V^Afw^AK^ •«  Wg*fkt jhoda, i$if*&*

  • V*éitartat,<mÙài propria

.#* >$mr. pïktid^rs&ièm aessione» de rébus mm (nmj proprietatis ià confirmatioHe autem hujus donafkàir à Hobtp- » to Rege faetd «wo 998, emdem possession* àp’peUantur tes -de beneéciis eoram ï nempè Burohatdi « ejus JUU qui insimul mprà dictas viltas Monachù Fotsateruibus contuUnuU. In aitero ejusdem Régit Diplomate anni 100$ eonfirmaiur donatio quant Divionensibus S. Benigni Monachis fecerat Letbaldut miles 9 ex rébus sibi jure hereditario » sive militari bénéficia, quas suis « progenUoribuf nunc trsque justd » sticcetiione adauisitas visus est » possédasse ». fir quo innotescit Caterum Bénéficia EcclesiL et Afonasteriis collata in stlfo dialium possession um naturam con versa videntnr ex concession» Dominorum feoddlium. Sic in duohur anni 1025 Diplomatibiu Robertus Rex, tomitis Pictaviensis rogatu/ bcnrficiariis possessoribus liberam facultatem erogatde beneficiis suis aliquid conferendi Ecclestis S. Juniani Leziniacensis et B. Martini de Cohiaco, illarum autem Ecclesiarum < servi toribus qiuecum» que colfata sunt tel conferenda » jure alodi pcrpetmaUtcr retinen» (ti. > Porrà possessio perpétua jure alodi in instrumente Di-