Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/196

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l'on seroit redevable du] gain d’un » S. Vedasti conscrvandâ quando- ° Procès important. L’Auteur de » quesubierat, et quittent prospéra l’Histoire des Çomtes d’Ardres ra- eventu. Non enim in minori preconte que l’Abhé de Saint Vaast tio tune habebantur apud Utigad’Arras gratifia d’une terre en fief tores Campionum nervi et agilitas 1 un Champion qui ayant été vain- quàm nunc apud nos habentur Foqueur dans un duel, avoit Conser- rensium Qratorum latera et favé à l’Abbaye un Domaine consi- cundia.

dérable.

Au reste les Parties pouvoient ktigantes instante pugnd cons’accommoder même dans l’in- ""O1*™ interdùm transegerunt. stant du duel. C’est ce que firent Abbas S. Patdi Narbon. et l’Abbé de S. Paul de Narbonne et Roymundus jam fidejussoribus Jy- «« ̃ ple Seigneur Raymond qui avoient pactis per utramque partent in 4t7. déjà déposé 500 sols pour le gage » manu Berengarii fice-Comitis de bataille, et qui bien conseillés » de 500 solidis, ut indè fieret belpartagerent l’Alleu au sujet duquel » lum » ; tamen consiliis parueils étoient en différend. Les Moines runt Archicpiscopi Narbonensis, de Marnioutier dont nous venons et ipsius Vice-Comitis aliorumde parler céderent les dixmes que suadentium ne fieret indè qu’ils contestoient à ceux de Ven- bellum sed dividerent inter se dôme, > dans l’instant que le duel Alodurn. Majoris Monastcrii alloit commencer. Celui qui avoit Monachi suprà memorati in demandé la preuve par le duel procinctu- certaminis in/rcto ibid. r. 430 perdoit sa cause, quand il rendoit duello intentx adversité flndoles armes. Alduin Avoué de S. cinenses liticessere. Causa cadebat Géry dépouillé de son Avouerie quisr/uis .te victum profitebatur. par l’Evèque de Cambrai, deman- InChronico Cameracensi narrât ur de à se défendre par le duel, ; il dlduinum S. Gaùgorici Adn’osa ̃̃ pas combattre et s’avoua vocatum in Campo se reen-di- îbui. /•. 123. vaincu, il perdit son fief. disse et legalitcr feudum suuin amisisse.

Les armes dont on se servoit Scuto et baeulo pugnabant dans cette espèce de combat Campiones. Porro hoc genux proétoient lYcu et le lu ton. Les Laïcs bationis in < usu erat apud swrucniplo oient cette manière de Unes : bine dm Hum dieebntur propronver la bonté «le leur cause, batio seciUKliiin Iegem si-cula- tl.ul l,. iM L Eglise jircfcroit la preuve par le riimi. Eeelaîastieh mitent viris fer chaud ou j>ar l’eau froide, mngis arridebat colidi ft ni ml ou «elle par la participati«)ii aux aqu.v frigid.v, rel xacnr tornmuSitinLs Mvsteres, et on appelloit ces nionix judiciuin quod proindè’ sortes de preuves -fugemens de (livinuia appellabant. In Ite£>’< Dans le Procès fait à l’Arche- mensi (Concilia S. liawli Ilaiv^iue ’de Reims, Amolli par le nerius quûbtm, Arnulphi eon.ùlioMWw de S. Basic-, un de ses rum partieeps irrnaeidum obtuctuifidnis nommé Hainier offrit lit qui ̃< per ignitov romerex in- Tm ,0 Ji" piouvcr par I. s socs ’.s rougis au » eedens Ihum « de /r nu !Im ju- 5iH-’t’U, «|ue ce Prélat t aoil Jiahi le » dienre muni t’es tix > lar.ir, t in-