ccxxij PRAJFATW. sus invasiones Dominorum inferiornm. Ecclesiœ quibus ejusmodi Privilegium communication fuerat, Regales vocabantur mque ac Ecc/esise à Re gibus fundatœ, Burchardo, Comiti Corboilefsi, Ecclesiarn Fossatensis Cccnobii Regali subditani Dominio Regiumque fiscum restaurât ionis causa petenti primhm abnuit Hugb-Çapetits /lis verbis « Ciim omnibus » ronstet prœdcccssorum nostrorum » teniporibus Ilegalcm semper » fuisse s4bbatiam, quomodo i’«- » /et fleri ut h nostrn Rcgali pot> testate separetur » P f’ndè Burn chardo jus tantùm illud Ccvnobiitm reparandi et tttendi tonecssuni est, Bureliardiqite successorcx ni/iil ampliùs impclnirunt nb fienrico f. (1er ici et Monaelù Privilégia sita identidem renovari et eonjirmari enrobant. Quod ut obtincrent, petitionetn suain vcl per senwtipsos vel per Pra’latum ali’ quem Ilegi eurar/i Optimatibus porrigebant eu m prweedentium Ileg’um auctoritatibus sire pancartis. Quibus diligentcr discussis et probatis, entifirniationis prw- < eeptiun eanerdebantur à Ilegc. iXonnunquàrn auctoritati ftegali < Pontijicis sfpostolicir Sedis arecdébat conjïrmatio, ut videre est m duobits Diplomatibux Henrici ii no an ni 1035 pro f-cclcsiii i Sanet/r Genonr Parisiensis altero in gratiam stbbatitv Sancti Tbcoderici pro pc IXemos circn l0.">0 concertas. Etenim Abho in 1 (’(inonibns, inviolabilem et perpe- I tutuny privterquàm in casu neces- i sifatis, legern asserit t quant semel i » sub t.rconimunicatianis anatbe- 1 » mate Homanx et Apostolicœ 1 » Sedis Pontificcs irnposucrunt ( » fumlatis Episcopalibus Ecclcsii i » et virorum scu Sanctimonalium s om. 10. J . Tnrn. H. . (~’ à l’abri de toute atteinte de la part ’19 des Seigneurs particuliers. Le titre Jl d’Eglises et d’Abbayes Royales ap. S partenoit spécialement à celles qui « avoit obtenu ce privilege elfes -’̃̃ étoient regardées comme faisant -M partie du fisc Royal de même que fl celles qui avoient été ’fondées par les U Rois. Lorsque’ Burchard Coiute m de Corbeil demanda l’Abbaye de m S. Maur à Hugues-Capet pour y m rétablir la régularité ce Prince lui ’< opposa d’abord que cette Abbaye avoit toujours été Royale, et qu’elle ne devoit pas ètre tirée -de la dé]K*ndance immédiate de la Couronne. Aussi ce Comte ne put-il obtenir que le droit de la restaurer et de la protéger. Henri 1 n’en accorda pas d’autres aux successeurs de Burcbard. Les Eglises faisoient renouveler de tems en teins leurs privileges, pour en obtenir la confirmation. Les Chanoines ou les Moines présentoient au Roi leur requête ou la faisoient présenter en leur nom par un Prélat en présence des Grands du Royaume. On apportoit aussi les anciens Privilèges que le Roi faisoit examiner ainsi que la Requête, et d’après cet examen le Roi accordoit la confirmation qui lui étoit demandée. On
l" ait Pas’adressoit
aussi quelquefois au Pape i>oiir faire conlirmcr par le saint Siège les Privilèges que Ion avoit obtenus de la puissance temporelle comme on voit dans deux Diplômes de Henri I, l’un concernant l’Eglise de Sainte Geneviève, l’autre en faveur de l’Ablvive de S. Thierry -lès- Reims. Suivant tes S. ’l’il [ci,ri- -lès lici nis. Stiiv~int Canons d’Abbon à l’article des Privilèges les conditions que tes Papes ont imposées sous peine m d’excommunication dans la con- ̃ firmation des fondations des Egli- ̃ ses Episcopales et des Monastères, ̃
