Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/370

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

EXTRAIT DE LA CHRONIQUE MS" DE NORMANDIE. ^33 Al Hi noui

t

I.UMIV III

II 1.1.

orf tn ()r.rrnrm, rt lu nu-^r < hrt’tti c au I : I ciletttuiwt ni ,n Oumn :.

Y t nj

A dit « Vecî votre- droit seigneur, montez à cheval, et sur toute l’obeissan» ce que vous me devez, je vous commande que vous le conduisiez jusques à Falloise s’ et leur dist les adresces, sans passer par villeç ne par chemin. Guillaume et les trois filz prindrent congié, et cheminerent, et passerent la rivière de Foupendant à gué, tant qu’ils vindrent à Falloise, où ilz( furent bien receus et à grant joye. (a) Quant Robert le Ry ot mis à chemin son seigneur, le Duc Guillaume, si se dcinoura d’aller où il emprins avoit et pensa que grant parolle seroit de la chose. Et si comme il estoit à sa porte, veci venir une grant route de gens à cheval, venans de devers Constantin, tant comme ilx povoient venir et lui prièrent qu’il leur desist, s’il avoit point veu Guillatime le Bastart. c Parfoy, dist il, maintenant se part » de cy, et n’est pas loings car son cheval est travaillié. Attendez moy, je B » yrai avec vous nous l’attaindrons tantost ». Et lors les mena Robert tout le contraire du chemin Guillaume et quant ilz ne le peurent trouver, H les laissa, et son ala en son hostel.

Comment ceulx de Constantin (b) prenaient villes et chasteauljc. Lendemain au matin le pais fut tout effraie ; et disoient pluseurs, que le Duc Guillaume estoit mort et moult le plaignoient et maudissoient Grimont du Pleseis et les aucuns le qtieroieut mais point ne le trpu voient. Quant Neel et ses" compagnons virent qu’il/, a voient failly à prendre Guillaume, si n’y ot que courroucer et commencèrent à prendre villjs, cliasteaulx et fortresces, et faire forte guerre ou pais et iinahlenieni vinrent C mettre Constantin et Dessin en tel estât,, qu’il n’y avoit homme qui à Guillaume voulsist oftéir. Quant le Duc Guillaume le Ikistart vit que ses gens l’avoicnt voulu tuer et lui voulloient ollir sa terre, il garnv Faîloise de gens et de vivres, et en list Capitaine Messire Jehan Relliu. sire de Blainvillc puis s’en vint à Rouen, et o lui son oncle l’Arcevesque .Mander. qui ala devers le Roy de France, nomme Henry, pour avoir son aide et lui reinonstra comment son père l’avoit servy et comment par laide de’ sou père il avoit re<-ouvré son règne, que Constance sa mère lui avoit ollu tollir ; et lui requist son aide contre (ïuy le Bourguignon contre Neel de S. Sauveur Conte de Constantin, et contre Rcgnault Conte de ̃ Bessin contre Grimont du PUWÏs, Raoul de Briqnessart, llainon aux Dens, et a SiiiKson l’Kvcs<|uc de Baveux’, qui lui tolloient sa terre, et les autre* nobles D hommes de Constantin et des dis pis, qui l’a-voient voulu tuer la quelle aide le Moy lui accorda voulentiers et manda ses gens’ ; et aussi le Due Guillaume assembla ceulx d’Avranchin et l.ekeuvin d’ uge d’Fvreux de eugifrssin de Rouen, de Romois et de Cinx erasseiiiblerent le Roy Ili-nry et le Duc Guillaume et leurs gens en la Conte de Heiiimes et furent le Roy et ses gens logiez, entre Ai-, •nt.-n n et Mesodum sur la rivière de l.eson et Guillaume et ses gens se logèrent dessus la rivière de Meeance ,d qui cfiieurt parmi Ai -entes. Q» ant Neel Yieonte de Constantin et le Comte Ressin seeunnt ..nie l-rancois et Norihmans leur voulloient courre sus, si awmblerem toute K leur puissiinee, et vinrent contre eulx ou Yal-es-dunes, .jui ,->t eu llvemnio.s ,re Cinglois et Argenten pris de C^ien de trois lieues. Quant "i (J Ir t Kf<an mrt ici rr •uiminain*

Cmmrm l en /*iui<uu :,ii le Duc Guillaume i»,ur le fairr m <i,ur

l« ui.mr M«. ajoute ici quant ili eurent failli ,i ,,̃,̃̃ r le Duc r.Httl.

r l.»in« | Hriman < !>l Hou, entre Jrgencei ""•̃ ̃ al. Mc.Jmim !Ue<»Juin. r

< Mans | ii.in, | j,,U’te true ,1c Meance qui ,< <r^r. <

r Ia |v ,|, K,in a. I ,m,me ceul r ,1,- r,rl •’<̃ "’̃•"« [wrnt ,<,̃ */̃ : <̃“ fuleuiiini ;. J> ̃-< Ilornan ,lu |(,i ,l,,ril ainsi «a i^silion Wi1 la b0mlic ou Valesduin* s <•

f-ntre Argcncc et f tn^u* In :

/>€ l’ucn i peut Vtn i’,i’tt.

Trotz licurs pieuf.m ->i ru u,J, r.

Le* phiutes c >nt /-•, ̃ ([ (

V. «. ,r, ,̃

4nr : /neuf itn rr l^’iti^ui,

.Vl ,1 fcl.,V/,r r".

Mez rm ;iltc ̃̃

Sr • r ;

t nr 1 1 rut c l >l II’ ’̃•rir

Drieu ̃<> ri ilrrm H n>

A S. llii :wi ,lr r,,uii.t,n

tu Itt "u-r < hrt’tti c au