Anecdot. emittimus. Breviùs adhuc scripsit Chronographus < iste, quant qui supra notât ur < Ne. X apud utrumque vacant ( anni plurimi. Ex accuratd Co- i mitum Andegavensium série j 1 Andegavus ipse posset haberi sed alia multb plura Turonensem indicant hunc Anonymum. Tu- i ronensium A rchiepiscoporum or- i dinem diligenter explicat ; refert j 1 plurima quse ad urbem ac Dice- < ces. Turon. attinent. In assignandis temporibus minime fidus « ac certus, quse ad annum 1040 pertinel anno 1035 Fulconis < Nerrœ mortem statuit Angliam à Guillelmo Normannùe Duce anno 1064 subactam narrât, < quam tamen non inlravit Gu’dl. À nisi versus finem anni 1066. Prsecipuum istud commémorât Scriptor, nempè à Gaufrido de Prulliaco, apud Andegavum oc- 1 ciso inventa fuisse Torneamenta. Institutum à Stephano ( de Tigerno Ordinem jam anno 1074 Grandimontcnscm nomi- | nnt, quod tamen non obtinuit J nomen nisi midto post S. Ste- ] phani obitum, qui ascribitur < anno 1126. Verhm post Scriptorit mortem istud Chronico in- < sertum suspicari possumus. < XL. Rcgum Francorum Genealogife hujits Sçriptorem lirgi Philippo I wqualem probant et verha ipsa et vr tus tas scripturm ac membranx Ms. Rcgii 4955, art. 12. Inde patet iteritm quàm insanè [contendat Harduinus nul/as Regum nostrorum Genralogicas séries conter tas fuisse ante initium sseculi XI f". Odonem et Robertum Reges, Hugonem Capetum Robertum Henruum et Philippum exhibet S ; Etienne, arrivée en 1126. Il esta présumer que ce trait aura été ajouté à la Chronique après la mort de son Autejr. née 1035 jusqu’à 1079 toujours d’après Dom Martene, Tome III des Aneixiotes. L’Auteur de cette Chronique est encore pliis succinct que celui dont nous avons parlé au N°. X. Comme lui, il passe plusieurs années sans rien rapporter. L’attention qu’il a de marquer la succession des Comtes d’Anjou pourroit le faire passer pour Angevin mais il donne encore plus d’indices propres^ à le faire regarder comme Tourangeau, ’il a soin d’écrire la suite des Archevèques de Tours il rapporte plusieurs événemens qui concernent la Ville et le Diocese. Il nTest point exact pour les dates. Il marque en 1035 la mort de Foulque ISerra et elle n’arriva qu’en 1040. Il place en 1061 la conquête de l’Angleterre par Guillaume Duc de Normandie mais ce Conquérant n’y entra que sur la fin de 1066. Le trait le plus intéressant que l’on trouve, c’est qu’en parlant de Geofroi de Prulli qui fut tué à Angers, l’Auteur dit que ce Seigneur avoit inventé les Tournois. Il donne à l’Institut de S. Etienne de Thiers le nom d’Ordre de Grandmont dès l’année 1074 cependant ce titrtl ne lui fut donné que long-temps après la mort de XL. Les propres expressions de l’Auteur de cette Généalogie des Rois de France, nous apprennent qu’il vivoit sous le Roi Philippe I ; on peut encore s’en convaincre par la matière et le caractere du Manuscrit conservé à la Bibliothèque du Roi N°. 4955, art. 12. C’est une nouvelle preuve des ridicules assertions du P. Hardouin, qui prétend qu’avant le commencement du quatorzième siècle y il n’existoit aucune Généalogie de
