consilio Eruditorum vùlgavit ab anno nempè 882 quo civitatem multis calamitatibus Normanni confecerunt. Horum Fragmentum, ai> anno 1046, tradimus, ex Ampl’iss. Martenii Collect. Tom. IV exscriptum. Existimat Editur maximè litteratus Trevir. Archiepistvporum Historiam eu j ils exordium posuerunt forsun Theodericus et Golscherus, à diversis Monachis.S. Mnthiœ Trevir. procedente tempore scriptarn esse. Cousuetudini satis communi Chronographis, atque perutili Ecclesiastica scilicet civilibus intermiscendi, illud addunt inœstimabile Monachi S. Mathieu quod nempè intégra Iiegum Diplomata, Dullas summorum fontijïcum, nec non Epixcopornm Char tas describant. s- XLl’1. Plurimis semper laitdibus Ctarium rxtulrruni Eruditi, cujus Chronicum S. Pétri f ivi Senortensis, Historitv Franciac perutile, nique exteris prxcv liens usquè ju’lia’trunt. Iïohertus s/utissiudor. Chronici S. Mariani Syriptor, C/ariurn verhis crprossit, m lis nuuinii qu,v Scnonex .>trtant. Aeherius Tom. Il Spicil. in J’ol. { Chronicon illutl cdttlit seil ïr Fruncorum in (itilliis Imperio. De rébus quse miniim KKJ2 untecedunt adeas supenora nostrsc Collect ionis f’olumina ab hoc anno ad 1075 eontinct Tom us Al. Avherianatu Edtfioncm r contulimus cum Ms. S. Pétri l’ivi, undc, quw unsulis ncluduntur, addiurimits. Otnm. S. l’i’ln Vivi V’IlUfK’nM*. née 1032 le onzième comprend depuis cette année jusqu’à 1075. iNons aons comparé l’Edition de d’Acheri aec un Manuscrit de S. Pierre le if, d’où nous avons tire quelques morceaux x distingués par des crochets. AU 11. Maxima etrtè hoc XLVII. Il s’en faut de In-aucoup Chmn, E~~ivy. 11e_ lensitin. de faire imprimer l’Histoire des Archevêques de ce grand siège, depuis l’année 882 époque du désastre de cette ville par les Normans. C’est d’après Dom Martene, Tome IV de l’Ampliss. Collect. que nous en donnons un extrait ; nous le commençons à l’an 1046. Le sçavant Editeur présume que plusieurs Moines de S. Mathias de Trêves auront en^ dillérens temps employé leurs talens à rédiger ces Actes dont on attribue les comméncemens à Thierri et à Golscher. A l’avantage que l’on trouve assez souvent chez les Chronographes, d’avoir habilement entremêlé le Civil avec l’Ecclésiastique, les Moines de S. Mathias en joignent un qu’on ne peut trop apprécier c’est d’avoir inséré tout au long les diplômes des Rois les Bulles des Papes, et les Chartes des Evèques. XLV1. L’Auteur de la Chronique de S. Pierre le Vil’ est trèsconnu par les grands éloges que lui ont donnés les Soavans. Ils ont toujours regardé la Chronique de Clarius comme un ouvrage très-important pour l’Histoire de France, et jcomme le meilleur que nous avons dans ce goure. Robert d’Auxerre, Autein^) de la Chronique de S. M-irien a copié littéralement celle de Ciarius dans ce qui concerne la ville tic Sens. Dom d’Acheri a publié cet Ouvrage dans son Spicilege Tome II in fol. mais il ne le commence qu’à l’établissement de la Monarchie Françoise. Dans les précédons Volumes de notre Collection on a donné ce qui est antérieur à l’an-
