EXTRAIT DE LA CHRONIQUE MS- DE NORMANDIE. 321 A
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Comment le Due Riehart ekéy en malladie, et comment il ordonna que Richart son fik fktt Due.
Après ces choses ainsi advenues le Duc Richart chéy en maladie et manda ses Barons et en leurs présences saisy Richart son aisné fiiz de la Duchie de Northmandie, et à Robert son filz donna Hyemmes et toutes les appartenances. Son meuble il parti en trois le premier fut ordonne par lui à donner aux povres pour Dieu les deux aultres tiers laissa à Robert et à Rictart ses enflfans et commanda à Robert qu’il servist et qu’il obéist à son aisné. Moult ordonna Richart noblement de toutes gens. Il se fist porter à Fesramp et par le conseil de l’Arcevesque de Rouen, Robert son &ere, se fist confes et acommunier et puis de sa voulente vint en Chappitre et là se fist discipliner à tous les Moynes, et avoit la haire vestue et assez tost après saintement trespassa de cest siècle, et rendy son ame à Dieu l’an mil XXVII et régna XXX ans. Il fut enterré à Fescamp ou degout de la gouttiere emprès son bon pere mais depuis ce ilz furent ostez hors tous deux, et mis en sépulture en l’Eglise devant le maistre autel. Cestui Richart fist faire l’Abbie de S. Vandrille et vesqui en régnant ce second Richart, Duc de Northmandje IIII XXX ans Duc des Northmans et oncques en son temps ne furent Northmans sans besongnier. · Comment le tiers Richart aprh la mort de son père récent la Duchie de Northmandie.
Quant le second Richart Duc de Northmandie IIII fut aie de vie à trespassen#nt Richart son filz qui fut le tiers Richart et V Duc de Northmandie, print le gouvernement de la Duchie et print et reçut les hommages de ses Ikirons et nobles hommes. Moult ot celui Richart grant et noble commencement. H donna et /Saisi sot frère Robert de la terre de 11) mines et des apparteji^nojssr, si c/mme leur 1m>ii père l’a voit ordonné et avec ce il lui donna moult d’autres tiefk inais ce ne souflit pas à/Roljert, lins print celéement Falloise et le voult t*nir contre son frere ’le Duc. Mafc quant le Duc son frère le sceut il ala tous ses gens devant, et print le cVastel par force et ceulx qui tutoient dedim que Rolnxt y avoit mis t .’enfuirent. Après ce (ait leurs amis les mirent à à aeord. Cestui Richart (a) Jt ung (il/. (|ui ot nom Nicolas qui vestu fut familièrement à Fescamp ^)» rt après fut Ablié de S. Ouen de Rouen, et fut très Vaillant ptvtidommeet sage et
!wn clerc. Ou temps de cestui Abbé crut moult ttt augmenta l’Abbaie de S.
3uen de Rouen. Assez, tost après que le Duc RiMiart ot prins Falloise, lui stant à Rouen maladie le print à son diner hastV«nent dont il morut ’t ne l,. souspeconner de sa mort, et disoit on <m it avoit este
?t ne sci ut l’en qui souspeconner de sa mort et disoil on qu’il avoit esté
empoisonné. Quant il fut mort vil fut mis en sépulture moût noblement et klM’inent, et fut enterré en,PAbbaye S. Ouen de Rouen le grant autel. > peuple de Northmandie M moult courroucié de la mort de leur seigneur ! Sn- ils tenaient <jue pur n commencement oncques si lx>n n’y avoit eu ] ̃oniine il eust esté se il » ust vescu. Il ne régna que deux ans. et n’ot nuls milans (,• qui après lui peussent succéder en la Duchie. qu l’a |>ri« en cet endroit pour Cuillaume de Juin, qui éuut au mon» de Ugc .le Ni.ola» drvuit l’avoir bivn connu au Lu-u ({n’OnlrrH* n’aïoil rnt-ore •(<̃« H ai» ,,u,nd iTlui-i-i, mourut.
(< Ainsi Niiula» .toit b.it.inl <nniiur U .lit .lan» «on Uni (ial.ri.-l <lu M,n .,», a slllv, celle aiHirmie (^ironique. La iitm .l’Unlrri. M», en nob- !>*)(. 24(1. ,-Ulilit irltr WlanliM- Si noln- MiU- .-ni rté lrKitniti’, ~<m j« r. n’.niniit jamai» pu »e n-*Hi.lrr à lin .Mit l« |), (“ ,]lu |ln a|i(>art<’ii<>ii ,lr |,l, <|n>t> |«r «a nai^j, ,HmT le (aire ,a»«er À Holnrl ,,u ,1 ,|llH, |ulr 1I1,|.Innrnl rt
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{a, IVtoi Poinnurayc dans «on llwtoire de l’Ablwy.- de S. Ouen, «oulicnt qu’il étoil fil» de Rnlurd II. <t non |«» de lUhanl III re qui «t («iilrain- la «rrile de l’hiatoirr. Il s’appuie sur l.piijpli,’ qui fut iroutée dans le tombeau de re Nitnla», où il eut dit fils du (>>iato Richard |<- et fnrre du Oimle Kôbert mais
«tte i,i,tI. n-, nullement l’air d’Htc du lemj», romme ihmk li- r«Miar.|u.Ton« ailleurs. Or.l.ri, niaripii’ au»«i lue rela «e fit à Kr«an ,ral, uni plus vraiseinlilalile que
«̃Ile Al.l, ,|(,ii l.lor, ,-rUe que nos [, qui .n .ioi.nl 1rs fondateurs, aff.M tioniMm-nl •iju.,1. mM rinier|»ilaleur de Cuillaiime Je Jin, v |r.n|«-, .juand il mil <|ue .-etl.- é«lu.al, | n ,.v, ,rai 1)<(ni
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