Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/679

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EXTRAIT DE LA CHRONIQUE MS» DE NORMANDIE 

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APRrfs s la mort de Richart le V Duc de Northmandie, Robert s fi_ reeue.lly la Diuhie. Assez ot en lui les condicions de son pere : JTu et soustint gens de sainte Eglise et autres povres, et par esLalT et les servoit souvent au mendier. Il doubla les’gaiKes de seT^r • tant en justice comme autrement aflin qu’il* n’eussent cause dV-tre com" U- Duc Itoln-rt fonda l’Abbaye de Cerisy, et si ordonna Âbhe TT** par le consentement du Pape, et leur donna de belles et nobles possessions et justice moyenne et basse et haulte. Une fois à une feste J^Ti Hue Robert fut à la Messe et à l’offrande et quant il eut olli’rt, il (’nteodi 8 que ,« chevalier de grant honneur dis^ qu’il n’avoit de quoy offrir TÎ B appella le Duc Robert ung de ses ge.CVt lui bailla cent florins • «il ? d.st « Va si les baille à ce Chevallier jinir aler à l’offrande L nT valher pnnt les florins, et tous les olVry.. Quant la Messe filt ditte qui 1 oHrande avoit rrçeue, ala au Chevallier, et lui dist comment il avoit oflcrt cent livres, et s.- cestoit à escient. Lors lui dit le Chevallier « Pour » ollr.r me lurent bailliés, et pour, ce les olïiv Et quant le Duc sceutee si manda le Chevallier, et lui donna anltres C livres, leellui », ’̃ moult le déduit de chiens et dovseaulx, et les jeux d’esche/ et de tables < Si advint une lois que le Hue llobcrt j»>tu>it aux esches à un- Chevallit’i- 1 «-t avoit devant cnlx x un- Clerc qui les regardoit. Kt si comme fe jouoicnt, veei venir ung Chevallier qui de son fiel’ avoit à taire nommât r au Duc : lequel trait de dessouh/. son mantel une juste d’or, et la présenta itn Duc. Le Due Nichait la r. ut, et incontinent la va donner au Clerc qui regardo.t le jeu des esches ( a ) Ir dit Clerc la print, et sito.st qu’il IVut pnns. il <|,e .(ont mort. Le Due fut moult merveille de reste chose : si manda les médecins et cirnrgiens, et leur demanda raison [)oun|.iov il estoit mort. Les maistivs parlen-nt ens.-MiM,- et puis dirent au Duc ".pie selon nature créature mouroit ])ar grant courroux <-t aussi par joye et pour ce tenoient que pour la grant jo e que le Clerc, avoit de la juste qui estoit <lc si grant v.illue (|ue il eMoit mort, lue aultie lois ung eo.it.lli.-r de lui donna livi Si comme le consteller estoit en son hostrl et comptoit son argent, veei enir .ing CMiiiei >|in lui .iilmaine deux destriers ipie It’ [) Due lui enooii. Le cou.stellier les vit. si «’lit graut joe. et si ilonlita que I en ne lui represist son don et va prendre son argent, et monter >ur I un «le ls.-> cheiLlx et piint la" règne de l’autre en .sa main : et se va partir de Itouen ou le Due estoit et s en va à Heauvais. Assez lost apre [rju’il se lu parti l’en a jiivsenter au Due nue belle couppe d’or. Porl.v. l.i, ’ll’rjK .1 relin ijuj m’aporta les coiisteaulx. Siiv, dit ung ( !.• ses gens. ^irt«iil il » s’en est aie Il a lait lollie, dist le Due je l’eusse fait ri. lie si il lus ! d.’iiioiii^». lellc coustume axoil le Due Iloherl que se l’en lui domi.isl aiiciinc <-lnw l ’l’L’ l ’1 1. l" ,II It’ .lOIiIliIiI

<|ui reteinst tout ce que depuis^Vff-4ui donnoit <n la journée, il le iloimnit ̃i"11 :•̃ ..hii.m’1 ̃̃n.r.- ,IVlr,- ,(, ,| |»ii«ii« ̃)’" •nl^’iY i. lion l’niM-i- .i la ll.ur .1, l>. Un !̃ ,|, | ,,f,i,|

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Çommait le Duc Robert jouoit aux eschx à uiig Cheunllier, et en jouant i juste d’or à ung Clerc qui les regardoit jouer. Iteauvais avoit lait ung très beau coii.steau, et le jVcNenta au l’)uc, et I.’ Ouf V.H, i. fort -iti-, .̃̃ .|in M : un n’rr i r J™ I ’llm’Mtfin i|in .IhiI llr.iliniriii ’•’•ru i >J

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