Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 11.djvu/698

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

EXTRAIT DE lia CHRONIQUE MS- DE NORMANDIE. 341 le ( f ( { a « 

F F à I E

Be e F B e

? 

h a c e J cl L. d e c F

a r t e «I C D e

a k t t t ! a d E c V iij 1 r de Romois dévie» Seûjie, polar aler contre le Roy qui estpit à Mante. Et Sst le Duc Guillaume ifetraàre et garder une partie du bestial du plat pais et Eorests, pour /s’en aidksr à «on beèoing, et affin que le» ennemis n’en eussent ûséroent. Si advint que 1» journée venue, le* gëm du Rolr de France qui «stoieot assemblez à Beauvai» chevauchèrent jusque* à Norteiner sur ïoane et pouree que /il* trouvèrent bon pal», et prou vivre» et berberge» jour la nuit, et bien/ burent et mengerent et dormirent et n’avoient pas jaour de leurs ennemi* ; mais cuidoient que tout le* geni Guillaume fussent i Evreux. Et à donlj les gens au Duc Guillaume, qui avalent à gouverner le pais du costé devers Rouen et Caulx, quant ib sceureQt que les gens du toy de France estoient ainsi logiez à Mortemer, «i t tout à cheral et toute nuit errèrent, tant que au matin avant le jour ilz se boutèrent m la ville de Mortemer (a), cryans à baulte voix Dieu aye ; et trouvèrent François dormans entre leur» draps là tuèrent ce qu’ilz attaindirent sans iiercy i et tellement qu’il n’y ot en euU lors de prendre ses petis drap» X s’enfuir. Moult en occirent et prindrent par baies et par buissons ; ai |ue de bien XL raille François, n’en -etcbappa pas le quart et quant il fut our, les Northuians recueillirent les destriers, chevaulx liarnois et tout es biens des François dont ils furent bien ̃ rafresdiis. Incontinent la chose klvenue, Gaultier Gui fiait envoia devers le Duc Guillaume à Evreux lui xmter Testât de la besongne. Quant Guillaume le sceut, si en eut grant joye, U envoya quatre paîsans la nuit au plus près des tentes du Roy ksquelz ̃oinmencerent à crier : t François, allez à Morteuier» y vos gens y ont «té i tuez » et quant ilz oirent ce, si se commencèrent à eeuiouvoir et tantost a chose vint à la cognoissance du Roy, si fut moult à meschief, «* commanla à prendre ceujx qui ce a voient crié. Kl si connue François estoient en tel ïffroy, véez-ci veuuy des gens du Roy qui eschappez estoient, qui vont xmipter la chose au noy si n’ot en lui que courroucer. Incontinent et sans >Ius attendre chascun troussa ce qu’il avuit, et s’en ala en son pais et le toy Henry son retourna à Paris, faisant grant dueil. Assez tost après Us îniis des prans^ Seigneurs qui estoient prisonniers aux Northmans, si somnerent te Roy qu’il voukist penser de leurs délivrances ; et le Roy fist traitier avec le Hue Guillaume, que il les volsist délivrer, et il lui acorderoit rt jureroit bonne paix et amour à tousjours et si ne roettrroit nut delmt, lue Guillaume ne pourchaasast son droit vers Geflroy Martel et que le dit ietfroy ne soustiendroit pkis ne porteroit contre le Duc Guillaume rt lui dâivreroit Tilueres. Laquelle chose oye et fàitte, le Duc Guillaume,

  • con|a-Oet rendy les prisonniers mais ilz paieront leurs despens c«t

issavo^r, le Conte X besam pour jour, le Baron Vf, le chevallier II 11 et escuier 11 et si demeura aux gens GuiHauaie ce qu’ils avoient gaignié sur es prisonniers et ainsi ot le Duc paix au, Roy de France, laquelle dura

ant que le Roy Henry vesqui.

Qi a>t Gefiroy Martel tiy dire que le Roy de France ne mettoit nul MmU, que ie Duc Guiliauiae ne lui fist Guerre, si manda ses hommes et jiujs et avec lui furent les Contes de Poitiers^ de Chartres, et le Virante le louars, et ceulx de Touraine, Angwins, Poitevins (c), Mancrauk t plusieurs aultres ; et les mena devant Ambrebieres (d qu’il cuida avoir par [a, Et Ici iviu< enlitur Mortemer, tji ville firent atmmer j IJ’itei en autre le feu pnmt, Par la fille flambe l’esteni^ D,t ,nisiie : gem effree, f Ule eiLrmie à prmmf metUe r’runcheii par les ostex s’esmeuVent, Ticr armes prémuni com il treuvent. R. du R. (4) U «ominaire est du M», de Fécan. (CjI Noire Chroniijue p»nni les gcMes de (’u.Uaumc Unguc^we, Doc de Normandie, «PlxJrte (loectHriaoe rtfxmdù em rimm [i Guilu , ?"* Ve l>oilieni qui Jui «•«««««««» e« aariiKe «êejb ?.y ÛUe de Rouj SeroU-ce km cm, me seur r Comme Guieffroy (b) Martel deffendi Ambrebieres. .«’ ut une des plux belle dame du monde que je la dnnnastt à un puilevin t*M <«-«< y~e PfM~PMf rawt atlvert et aman, et n’émut aunbalrt ne utmtr tang donneur, ifiïUi ne cliéent pas me z, et que la fièvre ru- les prengne. La Poitevins ne se reconnaîtront point à « tnilt, <.t ik «uaeut riaon. (d) Cil qui estaient ou cliattcl, dédirent tam la gent Martel Qiïtf n’mount otiaUUr, Tosl Lir firent l’assaut guerpir Et pour monstres leur har dément, tirent tout pmmr ftemsétmanl Du pel abalre une jaée Qui luit parent veir l’ourle. R. <iu R. i