Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/10

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PHÆFATIO.

de & Augustin. Dom Brial a lut-méme Augtutinianm theologiæ dtfetuori constamment professé cette doctrine, parentationapt. if«nc ipse Briat Auet toujouii ausn it C(rtr resté fidèle gustini doctrinam simulque sanctisaux honorables maximes de l’église de sima ecdesim galKcanæ dogmata France. Ù conservoit dans ses écrits constantissimè professus ÊÊ Nempe comme dans ses mœurs le dépôt des quibus fuerat religiosis,^terariis, traditions . religieuses, littéraires et ci- civicis documentis in sua receps con-rique

  • , dont il avoit été imbu dès sa

jeunesse au sein de sa congrégation. On voyoit en lui l’un des derniers et le plus précieux débris de cette société si justement célèbre par les services qu’elle a rendus aux lettres, par les vives lumières qu’elle a répandues sur plusieurs branches des études ecclésiastiques et profanes, spécialement par son’ /-èlc et son habileté à recueiltir tous les monuments de nos anciennes

annales françaises.

gregatione imbutus, ea ut moribus,

ita scriptis intemerata servabat ;

propè ultimas, at certi : pretiosissimas, repraesentans hujus societatis

reliquias, quse tot collatis in rem

literariam officiis, luce tot sacres profanseque scientiss ramusculis admota , recollectis praesertim tantd

cura peritidque vetustissimis nostratrtm annalium monumentis, nec mo¬

dice nec immerito inclaruerat.

Anno 1805, decimo-sexto kalen—

cederet in locum Joannis-Baptistse

Villoison, viri undecimum vitae lustrum vix emensi, dudiim vero inter

græcæ linguae hoc temporis peritissirnos praenominati, licet interminata doctrina magis quiim exquisito dilige ntujue judicio percelebris. Quantum hic antiquissimae, tantiim mc-

Le 17 mai 1805, Brial fut élu mem

bre de l’Institut : il y succédoit, dans la das junii, docto gallici imperii Insticlasse d’histoire et de littérature an- tuto fuit Brial tandem allectus, qui, cienne, à’W illoi son, qui mouroit à cin- intra Academiam historiarum et anquante-ciqq ans avec la réputation de tiquarum literarum studiosam, sucl’un des plus savants hellénistes de ces derniers temps, plus renommé néan¬

moins par rinunensc étendue de son

érudition que par un goût pur et une logique sévère. Brial, aussi versé dans la littérature du moyen âge que Villoison dans celle de l’antiquité, eutroit à l’Académie à l’âge de soixante-deux ans, ayant contracté pendant plus de trente dite Brial ætatis in rebus literisque l’habitude des recherches exactes et des versatus, academica munia plustrarvaux méthodiques. 11 avoit acquis une quàm sexagenarius capeyjçbat, triconnoissance immédiate, et, pour ainsi bus anteà decenniis in perscrutanda dire, personnelle, de tous les hommes vetustate ista exactis. Quotquot exrcmarqués ou aperçus au xn.® siècle et stiterant scculoduodecimosubscqucnau xjn.® dans la carrière des lettres, dans tique homines studiis armisve, sacris l’église, dans les armées, dans les fonc- aut politicis officiis seu conspicui, seu tions politiques. Des renommées au- obscurius prospecti, omnium il le nojourd’hui presque éteintes brilloient ou mina, propriam conditionem indoluisoient encore a ses regards ; et l’ou lemqtie,ac tantum non ora,noverat. eût mieux appris de lui les détails bio- //audqUaquam desiverant ejus ocugraphiques et chronologiques de cette lis, si minus splendere, lucescere salancienne partie de nos annales que tem, cxtincta ferme longd nocte nodes époques, pourtant non moins nié- mina ; ita ut scitiùs docuisset, quæ morables, OÙ il a vécu lui-mème. On cuique, quovis illorum temporum ardoit le féliciter d’avoir-eu cette prédi- ticulo, singula contigissent, quàm ea lection pour des souvenirs lointains et quæ modo, ipso vivente, non leviora paisibles ; H en a mieux rempli la tâche tamen, evenerant. Quod in rebus à laquelle il s’étoit dévoué : car,

pour

y

tam longinquis sedatisque tôt us esse -.Lu-»