Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/12

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
  • *TL îïf* * ’ *

. Tt ... ’■>* * 4 , • v vains, plus souvent textes par l’éditeur. • î>rî ’i ? * 4 ’ ' C ie- %V ^ tvT" ’*»£,y * Mèéf : i*vA {feutres ironiques, rédigées soit en Angleterre, «oit dans les provinces de

.ïmuee. alors soumises à la domination

jmg&ise ;les‘annalçs particulières de la Flandre et de la Lorraine ; celles du Yermandois, de la Picardie, da Soissonnais, de la Champagne et de la Bourgogne, ont fourni les matériaux du tome XVIII, qui a vu le jour en 1822. On y compte quatre-vingt-six morceaux historiques et un nombre à peu ptès égal de pièces accessoires. Si les articles renfermés dahs ce volume n’ont pas en général autant d’intérêt que cèüx qui composent le précédent, du moins doit-on reconnoîlre qu’à raison 9e leur nombre et de ta nature des détails qu’ils renferment, ils oint du être plus difficile à réunir, à vérifier et. à éclaicir. Quelques-uns aussi n’étoient encore que manuscrits, et les copies imprimées des autres avoient besoin d’une révision attentive. Mais nous devons ajouter qu’au milieu de tous ces opuscules, se distingue un ouvrage d’une très-haute importance, celui de Viltehardouin. Jusqu’alors on avoit écarté du recueil des Historiens de Francè ceux des croisades, parce qu’on se proposoit d’en former. une collection spéciale. Voyant que ce projet ne s’exécutait point, et considérant d’ailleurs que les conquérants de Constantinople, quoique croisés pour la Terre-Sainte, n’ont pris aucune part aux guerres contre les musulmans en Syrie, M. Brial s’est déterminé à insérer dans ce tome XVIII un livre qui est à-la-fois la relation la plus originale de, cette conquête, et l’un des plus vieux monuments de la langue française. 11 y a joint une continuation qui était encore inédite, et qui, bien qu’anonyme et moins ancienne, - n’est cependant pas sans prix. Enfin il a mis sous presse le tome XIX qüe nous publions aujourd’hui, et dont nous àurons bientôt à indiquer « WM4 üBPv^HMMrÈJRtfDÜttîre Wwjjr&.fa»» *®f £pft hàc#r*s redtu-V

  1. r*ht,vei tmpiàâ editor libris eorum

adjiciebat, -V * ■ ’ AVer rursbs chronica, she apud Anglos, siv« in gttUicis quorum Angli pqtiebantmf regionibus, utcumque digesta t Belgici Lotharingicique, dtin Piromanéuorum, Picardorum, Suessionum, Campanise ac Burgundionum, eddem setate annales, tornum implevere decimum octavum anno 182$ editum ; qui cum libellis istis sex et octoginta historicis, totidem ferh instrumenta complectitur. Qute omnia, etsi prioris materiam voluminis pretio sequiparare non semper videntur, tamen ita multa diversaque sunt, ut absque labore magis improbo colligi, exigi, illustrari nequiverint. Nonnulla primum edenda, eseterorum exempla vulgata diligentiiis erant recognoscenda. Quid quod has inter minutas scriptiones praefulgeat maximi momenti nominisque auctor, Godefridus Villehardouin ? Antehac exulaverant à rerum gallicarum collectione peculiares crucesignatorum exercituum historici, tanquam speciali serie seorsim congregandi. Cion autem animadverteret Brial hujusmodi propositum ad irritum cecidisse, reputaretque bellatores eos qui, cruce adversus infideles susceptd Syriam profecti, intérim Constantini urbem invaserunt, recuperandae praeliis Terrae Sanctae consilium omnino omisisse, operae pretium fore duxit, si huic decimo octaiv volumini librum interponeret, qui, dum primigeniam exhibet expugnatae Constantinopoleos historiam, simul inter vetustissima eminet nostratis linguae monumenta. Accessit, quod ineditum latuerat, complementum aliquod vernaculo pariter sermone ab alio auctore scriptum, ùnonymo quidem nec eequè vetusto, nequaquam tamen spernendo. Prelo denique ab eodem Brial subjectus est tomus hicce undevicesimus quem nunc emittimus, et in cujus