Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/22

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talens, à ses lumières, à ses longs «t ritiam,verendosmores,operosotanto utiles travaux. Ils lui ont, comme nous cum fruatt tUtdU, laudibus attige-Pavons dit, décerné ea 1829 un éloge rua*. Longé soUmnius, »ti diximus, plus solenpd ; et » nous venons de re- « pnecomssm stquenü onna iidem cueillir après eux les laits qui doivent dicavere ; quorum si nos vestigiis honorer à jamais sa mémoire, c’est afin insistere tentavisnm, si facta regeque le récit en demeure attaché à son rere illius memoriam xternùm comprincipal ouvrage, au monument si meodatura, ideô tantum fecimus, ut durable qu’il a lui-même élevé. Son istJuec qualiscumque narratio prxcinoçi reviendra plus d’une fois dans la puo ejus operi, monumento qrnxl exesuite de cette préface, puisque nous y git ipse, affixa inhxresceret. Scdetin devons, selon l’usage établi dans celles omnixsetero prxfatioms hujus currides tomes précédens, indiquer’ tous culvnonscmelHridWnomenhonosque les articles qu’il a rassemblés, dispo- récurrent, quandoquidem nobis insés, revus, éclaircis, pour en composer cumbit, juxta morem inprstcedentile XIX.*- bus tomis institutum, quam ille undevicesimi materiam reperil, instruxit, reeognitamque illustravit, summa rerum sequendo fastigia, prænunciare. I. Etsi maximi diversa sunt gesta qua ; in hoc volumine commemorantur, utpote ad universam, vetuli in duobus prioripus, Francorum historiam attinentia, scilicet ab anno 4 480 usque ad 1226, regnantibus Philippo Augusto et Ludovico Octavo, plura tamen monumenta complectitur, quae specialem bellorumpashibent imaginem, in provinciis australibus plusqudm civilium, hareieos Albigensis dicta sive causd sive specie, seculo ineunte decimo-tertio, exortorum. Recruduerant medio duodecimo, et tn Occitana presser tim rtgiom Vndequdque irrepserant, dudum exoleti quidam errores, queis videbatur auctoritatem addere inducta sensim intra ipsam Ecclesiam morum legvmque corruptela. Comesporrd Tolosanus de karesi postulabatur tanquam is qui eam, si mintis auvilio, at certè patienlid fovèret. Festinabant igitur reum principem eaauctorare, ipsius clientes dati fide liberare, bona prœcipuè publicare,pradam praemio futuram strenuis catholica veritatis assertoribus, imprimis Simoni de Monteforti, quem redivivi Jutia Machabai cognomento salutabant. Praerat Simon cruce-signatis ; sic enim appellabantur, deflexo ad bellatores adversbsOccitanam haresim verendo nomine quo insigniti processerant invadenda Palaitina causd instructi exercifus. Potuit intered Francorum quoque Regibus pars i Raimundi spoliis nonnulla destinari ; nec desunt inter recentiores scriptores.qui existiment Albigense bellum fuisse, non sedis ac alia benè multa, eo consilio susceptum, ut magnatum imperium membralim exscinderetur, Regis verà dominium juraque et suprema potestas in dies succrescerent. Sed de tam grandi proposito ita silent primigeni historici, ut an ipsis in suspicionem venerit, dubitare jubeamur. Le pius ancien récit que nous ayons de cette Uorum vetustissimus qui supersit Petrus Tome XiX. c

I. Quoique des événemens très-divers soient retracés dans ce voluihe, et qu’ainsi que les deux précédons, il doive embrasser l’histoire générale des règnes de Philippe-Auguste et de Louis VIII depuis 4180 jusqu en 4226, cependant plusieurs des monumens qui* le composent ont pour objet spécial la guerre civile, si cruelle, qui, au xiii.* siècle, a désolé les provinces méridionales de la France, à l’occasion ou sous prétexte de l’hérésie appelée albigeoise. De vieilles erreurs renouvelées depuis 14 50, et trop accréditées par les abus introduits dans l’Eglise, s’étoient particulièrement répandues en Languedoc. On accu soit le Comte de Toulouse Raimond VI d’en favoriser ou d’en tolérer le progrès : il falloit, disoit-on, le déclarer ’ déchu de ses droits, dégager ses vassaux de leurs wnnens ; et ses états enfin sembloient une proie destinée a récompenser le zèle des défenseurs de la f»i catholique, sur-tout de Simondè Mont fort, qu’on proclamoit un autre Judas Machabée. Simon commandoil cette nouvelle croisade ; car on appliquoit h la guerre entreprise contre les liéré-UquM languedociens le nom qui avoit distingué les expéditions à la Terre-Sainte. H se pourrait sans doute que les Rois de France se fussent promis aussi une part des dépouilles de Raimond ; et-noos voyons même quelques écrivains modernes rattacher câte guerre à un plan général, qui teodoit A démolir, pièce à pièce, le régime Modal, et à étendre par degrés les domaines, les droits et la puissance du monarque : mais il faut avouer qu un si vaste dessein ne nous est guère révélé par les historiens de cet Age ; et l’on est presque forcé, de douter qu’ils en aient eu te moindre soupçon.

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