Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/51

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

PRÆFATIO,

xlvj

  • acram, Annales Beuii et Vaisseln Occitanicot,

Moricii Britannicos, MarloliRememes. Quinquaginta quatuor, hit mod.it vulgata, epistolia iteramus ;sed alia ferè ducenta, huc usque inedita, nobis suppeditat codex clarissimi La rorte du Theil manuscriptus ; quam quidem voluminis nostri partem aliis magis omnibus unam, novam dici fas erit.

Exstant in Vati cano archivo universceprimitiis collecta Honorii tertii epistola, decem librispartita,majoribusquinquecomprehensai Regestis. Iruleprompsit doctissimus du Theil exempla qua in regia bibliotheca Parisiensi asservantur, quaqueforsanemendari rei identidem postulasset, si ea licuisset archetypis conferre : nobis salis est novas aliquot, utcumque probabiles, lectiones aroposutsse. Cateriim monere nequaquam opus est, h tanta epistolarum plusquam quater millium multitudine, eas tantummodo d nobis vulgatum iri qua Francorum annales quadanteniis attingunt, numeroducentasetquadraginta orto, quarum etiam undecim ab aliis viris conscripta fuerunt, Philipfto- Augusto, f.udovtco t tctavu, Itrnrico Tertio, Remensi bus et Aar-Imncnsibus rivibus, Cervasio Prxmonstrateusi abbate, legatisque Cualone, Arna !do, t.onhido Portuensi.

T&cr ducentas trigintaque et septem qrur ipsius llonorii sunt, mittuntur Philippo Augusta nginti, Ludor ico Qelavo octo et decem, Iunge plures viris principibus regidve stirpe prognatis ; nitra Calliam, Reginis Ingebui gi et Blanchir, nolhotfue Carloto ; in majori Britannia, Isabella Regina, Henriro III llegi Anglorum, Cuillrhno Scotorum ; apud Ilis/mnas ac (àrmanos, Begi Aragonensi, et Fndeneo Imperatori. Recensenda dein occurrerent plurima magnatum utcumque prapotcntium nomina ; Itaimundi Septimi Tolusani Conulis, Itaimundi Rogent Fu.rensis, Simonis et Amalrici dc Montefbrti, Ducis Burgundionum thlonis ; Comitis Campanorum ThrobaiJi .Britannia Petri .Pictavorum Hichardi, Mvernarum Hervai, Ingclranni dc Coctaci>, MargariUb Flandrcnsis. Habemus msiifier scribentem Honorium tum ad viros jtublica munia gerentes, Cuillclmum IVmhmck, juri dicundo in Angha priepositum, Aymurum Templi Parisiensis qwestorcm, Aragonia et Calalanxp /iroctiratorcs ; tum ad civitates quasdam, Tolosanam scilicet, Aai hortensem , Pessulanam. Sed maxima pars commercii hujus pontificii agitur cum prasulibus ordinis cujushbrl, mctrojiolitis, episcopis, abbatibus, ntque sedis apostolicie legatis, Qualone, Bertrando, Conrado, Arnaldo, Romano de Sanvto-Angclo. I nam tandem, adverteris Honorii epistolam qua inscribitur ad -collectores censuum Bornante ecclesia debitorum. Remotis qua circa angusta locorum negotialcnucsvcconcertntiontsiersantur, ’potcrutil tam multa llonoriana Rtera ad jxtucissinta tcrumrapt tarevocun , Primum oblmeatlocu^n A

Vaiwète, de Bretagne, par Morioe, de l’qdue de Reims, par Marlot, etc. Nous en leproattirpas cinquante-quatre déjà publiées de cette manière ; mais un travail manuscrit de La Porte du TheU, noua en fournit cent quatre-vingt-quatorze jusqu’à présent inédites : c’est la partie la plus neuve du volume que nous livrons au public. La collection originale et complète des lettres d’Honorius III est divisée en dis livres, et remplit cinq grands registres aux archives du Vatican t Les copies que du Tlieil en a rapportées, et qui sont déposées à la Bibliothèque royale de Pans, auraient eu quelquefois besoin d’être rectifiées, s’il avoit été possible de les confronter aux originaux : nous avons dû nous borner à proposer quelques corrections plus ou moins plausibles. Du reste, il est superflu d’avertir que de la volumineuse correspondance de ce pape, composée d’environ quatre mille articles, nous n’imprimons que ceux qui tiennent ou qui louchent à l’histoire de France, et qui se réduisent à deux cent quarante-huit, y compris onze lettres écrites.par d’autres personnages , Philippe-Augtisle, Ia>uis VIII, Henri III, les citoyens de Reims et de Narlxmne, Gervais abbé de l’rémontré, les légats Galon, Amauld et Conrad.

Parmi les deux cent trente sept epitres qui sont d’Honorius lui-même, il y en a vingt à Philippe- .Auguste, etilix-liuit à Louis VIII ; un plus grand nombre à divers princes ou membres de familles royales ; en France, aux Reines Ingeburge et Blanche, à Garlot, (ils naturel de Philippe II ; dans la Grande-Bretagne, à la Reine Isabelle, au Roi Henri III, à Guillaume, Roi d Feosse ; en Flslagne et en Allemagne, au Roi d’ Aragon et à ’Kmpereur Frédéric. Celle liste se continuerait par les noms de lieaucoup de seigneurs plus ou moins puissans ; Raimond VII Comte de Toulouse, Raimond Roger Comte de Foix, Simon et Amaury de Monlibrl, <)don Due de Bourgogne, Thi-Imild (.imite île Champagne, Pierre de Bretagne, Richard de Poitou, Hervé de Nevers, Knguerraud de Couev, Marguerite de Flandre. Honorius écrit de plus à des officiers publics, tels que Guillaume Pemhrwk, justicier d’Angleterre : Aymar, trésorier du Temple à Paris ; les procurateurs de l’Aragon et de la Catalogue ; enfin à des communautés ou cités, comme celles de Toulouse, de Narlxmne, de Mont|H’llier. Mais la plupart dc ses lettres sont adressées à des prélats, archevêques, évêques ou abbés, et aux légats du saint-siége, Galon, Bertrand, Conrad de Porto, Arnauld et Romain de Saint-Ange. On peut en remarquer une aux |>ereepteurs des redevances acquises à l’église île Rome.

Si nous écartons les épitres qui n’ont trait qu’à des aflàires locales, qu’a des contestations iPun mince intérêt, il sera possible de réduire à un assez petit nombre d’articles les objets de la correspon-