Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/92

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coutume* abusives île ItrMtdtBtwgw, sont remarquables « ce qm Lpate VUl le# xfcl* dr 11 æooôde année de son regoe : aes aatrre acte* ne MM «fttté» que de Pende rlaoaraation oo de Vin chrétienne, avec addition néanmoins, dana quelque »-un» de ceux de 1224, de* mots tn obsidione Jntpella, pendant le siège de la Rochelle. Un jugement royal, rendu en ©oor de* Pain en la même année, décide que Jean de Nesle ne sera pas forcé de retourner 4 la cour de la Comlesae de Flandre, et que cette Princesse devn répondre devant la cour au Roi, où elle a été ajournée par deux chevaliers. En 1224 encore, Louis adresse deux lettres au Pape ; il signe deux chartes favorables à des établissements religieux, et son conseil régie la manière dont les évêques propriétaires de fiefs dans la mouvancedu monarque satisferont au service militaire. Le testament de Louis Vllt est du moisde juin 1225, et comprend vingt-troisarticles. Son successeur héritera de tous lesétatset domaines qu’ont possédés, à litre de Rois, PhilippC-Auguste et Louis.Mais le comlé d’Artois est donnéà l’un des frères du Roi futur ; le Poitou avec l’Auvergne à un autre ; l’Anjouà un troisième. Lequatrième,et ceux qui le suivent, sont voués à la cléricature ; disposition que le président Hénault juge peu digne d’un Prince religieux, et qu’il excuse néanmoins comme suggérée par la crainte de trop démembrer ledomûne royal. Il est réglé parle même testament, que le comté de Boulogne devra retourner à la couronne après la mort de Philippe Hurepel ; que l’argent et le mobilier qui se trouveront dans la tour de Paris appartiendront au nouveau monarque, à la charge de payer les dettes du testateur. Trentemille livres seront comptées à la Reine Blanche : on a calculé que c’étoil 540,000 livres du dernier siècle, ou même 617,143 livres, s’il s’agissoit de b livre numéraire d’or ; et l’on estime qu eu égard au prix des denrées, cette somme avoit la valeurdeplusdetroismiliionsd’aujourd’hui. Suivent des legs de 20,000 livres à la jeune Princesse Isalielle ; d’une égale somme à deux cents églises, savoir, de 100 livres à chacune ; de 10,000 livres à deux mille léproseries ; d’un total de 6600 livres à soixante ahbaves de l’ordre de Prémontré, à condition de célébrer chaque année l’obit du donateur ; à d’autres abbayes, des sommes à peu près pareilles, et aux mêmes conditions ; aux orphelins -aux veuves, et aux pauvres filles à marier , 3000 livres ; à tous les serviteurs ou sergens du Roi, omm’Atu servientibus nostris, 2000 livres. Toutes ce» sommes réunies vaudraient 49 ou 50 millions, à raison de 55 livres le marc d’argent fin ; et l’on s’étonne qu’un Prince qui n’avoit guère d’autre revenu que celui des domaines particuliers de la couronne, ait pu disposer de tant de richesses : peut-être Jr a-t-il quelques erreurs de chiffres. L article qui oonoerne les deux mille léproseries ou ladreries est un monument des énormes ravages de la maladie de peau nommée lèpr» et rapportée des croisades, mais si mal décrite par les auteurs du temps, qu’on n’en connaît pas très-bien la nature. Des habitudes de propreté, et surtout l’usage du linge, ont peu à Bnunl,]

310, 633. j

JJUV* MVfPflV UWMIMB flPVj ISi fW IIWA ruatWie congngsitit, fudaorusn debitores d safométi-asarû liberat, et ad sortis ipsùa «fe&nMl tfrètWftfM IjNHfWftB ItBti pfW9ti~ «fj/anM erg» cnütore* hnoliiat iniquitatis élin nimiitm wmltn eeeempla occùrrunt. Edictum qud mula* Biturigum consuetudines «fanerai mùno 1145 Ludocicus Septimus, Ordsoa. Octavt libra itérant, hac mawimè ratione notabiles, qvOd se smno prineipatûs secundo dolas significent, dum eaterarum scriptores atnm tanam ab Incarnatione vulgarem meminerint, additis tamen tribus quandoque verbis in obsidione Rupelke, quam urbem anno 1224 oppugnatam novimus. Eddem hae culate, regia in solemni Parium consessu sententia profertur, qud Joanni de Nesle licitum fit ab adeundo Comitiss* Flandreiuis tribunali abstinere, ipsa verd coram regio respondere jubetur, die d duobus equitibus dictd. Anno quoque 1224, duas Ludovicus ad summum Pontificem mittit epistolas, duabus chirographum chartis apponit clericorum ordini faventibus ; timulque pnescribunl ejus consiliarii quo pacto preestandus sil ab episcopis beneficiariis, Regis clientibus, famulatus militaris. Mense junio 1225, Ludovic* testamentum tribus et viginti capitibus ferh in hunc modum conseri- G»llic»r. bilur. Qua Regis nomine possedit, omnia P 3,°- Ra successoris erunt : tribuuntur tamen regnaturi pKimo fratri, Artesia comitatus ; alteri Pictavice, adjectd Alcemid ; tertio, Andium. Quartus autem et qui sequuntur, sacrosancta voventur Ecclesia ; cui postremo mandato Henaltus simul et iniquitatis, proinde impietatis, notam inurit, et excusationem affert I2i5, è distrahenda membratim regia ditionis periculo petitam. Aliis capitibus statuitur, hinc restituendum esse regio dominio, post Philippi Hurepelli obitum, comitatum Boloniensem ; illinc fore novi Regis, paternum as alienum dissoluturi, pecunias omnes et supellectilem in turre Parisina reperiundas. Qua Regina Blaneka pendi jubentur triginta librarum millia, si de aurea libra sermo sit, ita supputari queunt, ut elapsi proxime secuti libris 1*40,000, imd 617,143, habitdque pretii quo merces veneunt ratione, hodiernis trigesies centenis Francorum millibus aquivaleant. Accedunt legata Isabella Principi adolescentula librarum viginli millia, totidem ducentis ecclesiis,nempe unicuique centena ; decem millia, bis millibus affectorum leprâ hospitiis ; sex millia cum sexcentis, Pramonstratensibus coenobiis sexaginla , ed veto lege ut piis donatoris manibus sil quotannis parentandum ; ara fere, totidem, pari conditione, diversis monasteriis ; posteà orphanis, viduis, inopibusque maritandis filiabus, librarum millia tria ; omnibu» denique servientibus regiis, duo. Qua universa cim, ducto ad quinque et quinquaginta libras puti argenti besso, summam efficiant hodiernorum Francorum quingenties centenis millibus propè aqualem, profecti miraberis 1223.

Script.

anciennes

franc. I,

227.*

Abr. cliri

Miiülihiiiif’ ii -