Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 2.djvu/52

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usages et mi loi particulière i on calaidoit au contraire par le nom à» Pmpk rassemblait de toute» les différente* nations qui habftoient ko- le territoire d’une même Monarchie. Le» six ou sept nattons qui habitaient k» Gaufcs Toient chacune leur toi nationale suivant laquelle tous les particulier» de cette nation-là dévoient être jugés. • Le peuple de la Monarchie fmÊOiÀse étoit divisé en Romain* tf 4j(|Sii* bares ou Chevelus. Les HoènÉV^nv1" toient les cheveux fort courts et km Barbares les portoient trè»laft(p. ]& ` cela est si vrai que si lin Barbue se ftfsoit couper les cheveux à la manière des Romains, il étoit réputé renoncer à sa nation pour se faire de celle des Romains. Il faut observer avec M. de Valois que If nom de Barbare n’avoit rien d’odieux et qu’il ri’étoit employé que par opposition à celui de Romain. La nation Barbare se divisoit en plusieurs autres dont les principales étoient celle des Francs-Saliens celle des Francs-Ripuaires, celle des Bourguignons, et celle des Alemans. Les Saliens d’abord n’étoient qu’une Tribu des Francs mais toutes les autres Tribus y furent réunies dans la suite à l’exception de celle des Ripuaires. En effet il n’est plus parlé depuis Clovis d’Ampsivaires de Cattes de Camaves il n’est plus fait mention que des Saliens et des Ripuaires, < qui avoient les uns et les autres leur loi i particulière ensorte que lorsqu’on cite J la Loi des Francs en général on peut i l’entendre ou de la Loi Salique ou de f la I»i Ripuaire. 1 Les Francs se divisoient en hommes libres et en esclaves. Les esclaves étoient de deux sortes, les serfs de bien et les serfe de corps. On appelloit serfs e de biens ceux qui tenoient de quel- r «lue Seigneur une portion de terre à c condition de lui eu payer une rede- a vance et de lui rendre en certaines p occasions plusieurs services, comme de t P. BpHNn ̃F» Les Francs ’.fltt libres ou •KUres. PHMFATW. :’5i Monannm Frumekm pfmb* in Boummt « Bmrboro» tm CH- fi éhùut. Rommmib^rmsMJ. moi, Bor6*n oo/mUot odmodùm promisse* gestabont.Qttodatkèverkm est, ut si Barbant* sibi crûtes incident Homanonun mort à tua natione defieert et in Bomanam tratuire exirtimarrtw Observandum est mm Had. Falesio Barburos fie appeilatos fuisse non cnntnmr lue causa sed tanttim ut hoc nome » opponeretur Bomanorum mominl. Barbara natio in plures alias dhfidebatur quorum prxcipum erant Franeorum Saliorum Francorum Bipuariorum Burgundionum et Alamannorum nationes. Salit unicam primùm constituebant Franeorum Tribum eut postmodùm omnes alise Tribus adjunctm sunt excepta Bipuariorum TrH>n. Et certè post Chlodoveum Amp4variorum Chattorum elChaomvoru /n nnllafit mentio sotî mémorantur Salii et Bipuaru qui suam ringuli pceuliarcm I*gem habebant adeb ut cùm Z«x Franeorum Çeneratim citatur -vel Lejc Salicn i*l Lex Ripuariorum intelliçi passit. Franei in liberos et serras diri- i tebantur servorum duo erant gène- JJjJ -o servi bonorum seu prmliorunm, ’t servi corporum. Servi prwdio- •um ii vocabtintur, qui ab aliquo iomino quamdam terrm portionem teceperant ea conditione ut quidHom et pensitarent quasdam dieneltc nomine/unctionesobirent, etum. mm, vmjusdm IMM^ ritceium imnttbmmt mttntkmm dtmtUuSttt, Se» mut mpètm mstlm m» qmm in GoWU eonsid*bûMf suam Ugtm gmtilHiam «ngulm h– bebant, Mntnditm qmttm qwqme Gentil** judiewm smUn dtMmt. s V

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