Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 2.djvu/53

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w. ~a y ihj PMrâTio. Senior». Les Seuil» M èxtmpU «km «• *«*fe eomiWwMr -f*P, «te. Amwmm» àMrvitprmdia, «riitrio tm/ern mm petmrat ttrvi verb UèerUOem nettperwe /+• rant« dbmuMq Arr» portât»** faut ced’s~ pr~ti~, dia~elir~, i corporum servi erant proprie dictt qui Uberi fieri non poterant ami ab ipso domino manumitterentur. Franci Uberi eréM Laiciomnes simul enim ut Frwteus 9§t Barbarus Ecclesicuticm vitm institution arri~picbat nationem qua prias erat exuebat et Romanam induébat. Et certèomnes GalUarum Ecclesiastici, ex quacumque natiom ppodiisscnt, jus Romanum sequebantur. Franci Uberi nonnisi unicum et eumdem civium ordinem,siftuU constituehant nec in Nobiles et Ignobiles dividebantur non quod apud eos nulli Nobiles viri et Hônorati essent sed quia Nobilium nullus ordo erat à populo séparât lis. Aï-Itil in Legibus Salica et Ripuaria reperire est quod innuat Francos in duos ordines divisos fuisse et alios j l obiles alios Plebeios natos. Si < fages nonnunquam civem à cite ( discernant hoc discrimen in digni- t tates cadit non in natales. < Francorum clarissimi atque spectatissimi appellabantifr Seniores. s Stmiorum pars propter Regem sem- r fti’.r assistcbat et in consilium ad- y Inbebatur pars alia in provinciis B commorabatur ad regendos Fran- l} ios quemdam Tractum in’colentes s Singuli illi Rectores sub se quemdam Senatum habebant ex cen- J lumtviris à populo electù confia- p tum qui quidem Centenarii Recto- V( rem consUiis juvabant ejustfue ci mandata ejcsetfi^enda curabant. Duo erant apiul Francos Contes vieillai* 1 ( € l’aocompagner à la guêfa*, «te. Le mattre ne pouroit pas ôtw arbitrairement à leurs serfs le bien qu’il leur a-Yoit donné à fiùre Yakàr mais eux Us. pouTCHent^recouTrer leur liberté en àê* laissant au maître la portioh de terre qtù lui appartenoit en pn^>rieté. Les soft de corps étaient de véritables escla«|f,, qui ne pouvoient devenir libres qoMttttf une juanumission accordée TolontaJro> ment «#• ? leur maître. Les Francs de ,` condiâèn libre étoient tous laïques car lorsqu’un Franc ou un ajutre Barbare embrassoit l’état Ecclésiastique, il oessoit d’être de la nation dont il étoit auparavant’, et il devenoit de la nation Romaine. En effet tous les Ecclésiastiques des Gaules de quelque nation qu’ils fussent sortis, vivoient suivant le droit Romain. Les Francs libres ne composoient tous qu’un seul et même ordre de citoyens, et ils n’étoient point divisés en Nobles et non-Nobles. Ce n’est pas qu’ils n’eussent parmi eux des personnes illustres mais ces personnes ne constituoient pas un Corps de Noblesse séparé du peuple. 11 n’y a rien dans les Loix Salique et Ripuaire qui montre que les Francs fussent divisés en deux ordres, et (lue les uns naquissent Nobles, et les autres Roturiers si elles fout quelques distinctions entre les citoyens, ces distinctions tombent sur leurs dignités et non sur leur naissance. Les plus qualiliés entre les Francs Le s’appelloient Senieurs Vieillards. Une les partie des Senieurs restoit auprès du Roi pour lui servir de conseil Fautre^demcuroit dans la Province pour gouverner les Francs établis dans certain district. Chacun de ces Gouverneurs avoit sous lui une espèce de Sénat composé de cent personnes choisies par le peupie. Ces Centenaires aidoieut le Gouverneur de leurs avis et faisoient exécuter ses ordres. Les Francs avoieut. deux’ sortes d’as-