Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 2.djvu/57

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i tsmmô. Galli non in Mrvitntam radacti. lÎ ï e a Civitatum 7 copir. li i ti h tl c. T<m. 3. p. » . à » Ut Gaulois n’ont pas éii teduits en «ervitude. Milice des tjtc". bus Romanis usos fuisse secundùm quas regebantur âtque supervacuutn arbîtror fuis omnes Formulas offert* in probationem ni clarté et evidentis quant nemo sanus in dubium revocare possit. Omitto pariter Legis Salicm loca referre qum Romanos vd sub Regibus Francorum semper in tres ordines divisos fuisse demonstrant. Nostri Reges Romanos Galliarum in quamdam servitutis speciem non modo non reduxernnt ut quidam Scriptores recentiores in medium pro.tulerunt sed et constat plerosque eorum Duces et Ministros fuisse natione Romanos. Quod quidem innumeris Gregorii et aliorum Historieorum testimoniis probari potest. Insuper Galli per connubium affinitatem cum Francis jungebant nec ullum locutn in Legibus Salica et Ripuaria reperire est qui Franci liberi cum Rornana libera nec civis Romani cum Franco libéra conjugium pfohibeat. Galliarum civitates non secus ac Romanorum Impcratyum tem/joribus Senatum habebant qui prxsidentilms Comitibus à Rege missis, jura civibus reddebat et tributorum exactoribus nianum auxiharem prxbebat. Copias quoque, ut priùs, habebant quibus interdum utebantur uhsibi ipste bellutn inferrent videnturque Comites non satis auctoritatis habuisse ad htec jurgia compescenda sed tantùm operam ponebant irt pace inter évitâtes componenda. o Defuncto » ChUperico inquit Gregorius t sturelianenses cum Blesensibus » juncti super Du ne uses irruunt • eosqut inopinantes proterunt. » (/uibus dheedentibus conjuncti » Dunenses cum re/iquis Carnote» nis,devesti»io stibsequunfur, simili ont données prouvent encore invinciblement que les Gaulois étoient gouvernés selon les Loix Romaines et je crois qu’il est inutile de rapporter ici ces Formules pour prouver une chose si claire et si évidente, et que personne ne peut contester raisonnablement. Je m’abstiens aussi de rapporter les endroits de la Loi Salique qui montrent que les Romains ont continué sous les Rois Francs d’être divisés en trois ordres. Bien loin que nos Rois ayent reduit les Romains des Gaules dans une condition approchante de la servitude comme l’ont avancé quelques Ecrivains modernes il est constant que la plupart de leurs Généraux et de leurs Ministres étoient Romains de nation. C’est ce qu’on peut prouver par une infinité de passages de Gre^oire de Tours et des autres Historiens. Les Gaulois même s’allioient par mariage avec les Francs et il n’y a aucun endroit dans les Loix Salique et Ripuaire qui défende le mariage d’un Franc lihre avec une Romaine de même condition ni celui d’un citoyen Romain avec une temme libre de la nation des Francs. Les cités des Gaules avoient connue au tems des Empereurs Komains leur Sénat qui sous la direction des Comtes que les Rois y établissoient rendoit la justice aux citoyens et prètoit ta main à ceux qui faisoient le recouvrement des deniers publics. Elles avoient encore comme sous les mêmes Empereurs, des ( troupes dont elles se servoient quelquefois pour se faire la guerre les unes aux autres et il paroît que les Comtes n’a voient jws assez de crédit pour taire cesser ces guerres mais qu’ils s’entremettoient seulement pour raccommoder les cités ensemble. « Après la mort » de Chilperic, dit Grégoire de Tours les » Orléanois s’étanl alliés aux Blésois » entrèrent à l’imprévu dans te Dunois » qu’ils ravagèrent après qu’ils se furent » retirés, les habitansdu Dunois avec