Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 2.djvu/61

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Kv #$4SWiTW. Varàr <f<liar i|iw»|]One O|>ink>-ÎH’ ». Diflem* 1 sentiment ̃ ? sur cette £ question. I tur Francos antequhm Gallias incoîerent vicinos arnicas et socios Romanorum fuisse à ducentis anni

  • et ampliùs in Aula Imperatoruni

floruisse primas Ithperu dignitates possédasse ab iis cùm Gallias sub suam potestàtem redegerunt Romanos nec inhumaniter j habitos, nec in servitutem redactos fuisse imo et Romanos eorum 9 (iominationèm concuphisse. ] De successione in regnum Francorum suh prima Regum nostroriirn stirpe quatuor vari/e circumferuntur opiniancs. Alii regnum Francicum nonnisi electionc seu suffragiis alii nonnisi hcreditariojurc obtmeri potuissc con tendant. Abbiites de f’ertot et des Tbuillerics tllud simul fuisse îttlunt et bereditarinni et clcctivuiu vcrùm ~~iarrr ~rc·r t’icctionis t·c>rrnr rrurr idcr/i intclligant e.r eorum opinione (/n,r similis videtur, dti.r nas< un tur à sr invieem discrepantes. ( enset sJbbas des Tlmilleries Franris impvsitant fuisse nécessitaient -emper cos i/uos regno destinabat •rdo natalium in Reçcs’cligendi «  cùm igitur nutlum Optimntum con- < sr n,cranr qui nr qrrirlc~rn ill dclilrr- 1 rutionem cadebat elertioncm ap- > pcllct accedit eorum sentent ite qui i pttfnirnt pro successione directa et liereditaria.tblms de l’ertot rcgnurn suh prima stirpe bereditanum fuisse contenait verùtn simul putat bac successione liereditaria non crcludi verum jus electionis e/ectioncm non ad olum don. ûs regnantts nalu-ma.rimum spectarc ted indiscriminatim in quoslibet sanÇiiinis rcirii Principes cadere possr prouvé que les Francs avant qu’ils vin*, sent s’établir dans les Gaules étaient depuis plus de 200. ans voisins amis et alliés des Romains qu’ils florissoient a la Cour des Empereurs, qu !ils postedotent les premieres dignités de l’Empire que lorsqu’ils conquirent les Gaules, ils ne traitèrent pas les Romainsavec inhumanité, qu’ils nelesreduisirentpoint en esclavage et qu’au contraire les Romains souhaitoicnt leur domination. V III. l)e successione in regnum Francorum. t f/f. De la Succession au Royaume de France. U y a quatre sentimens diflerens au sujet de la succession au royaume de France jwr rapport à la premiere race de nos Rois. Les uns prétendent que la Couronne étoit purement élective les autres soutiennent qu’elle étoit purement héréditaire. Mrs. les Abbés de Yertot et des Thuiileries veulent qu’elle fût tout à la luis héréditaire et élective mais comme ils ifeutcudcntpas la même chose par te mot d’élection leur sentiment quoique commun en apj>arence t en fait deu très-opposés. M. des Tlmilleries veut que les France fussent obligés île choisir toujours j>our Hois ceux que l’ordre de leur naissance destinoit à régner ainsi connue il appelle élection ce qui n’étoil qu’un simple consentement des Grands et qui lie deinandoit pas même de ddilieralioii son opinion revient à celle de ceux qui soutiennent l’hérédité linéale et successive. M. de A ci tôt prétend que la llouronne sous la première race a toujours été héréditaire mais en niéiiie-teins» il soutient que cette succession héréditaire n’excluoit point un véritable droit d’élection que le choix ne regardoit point b seule personne de l’aîné de la maison léguante, mais qu’il | khi voit tomIkt indifféremment sur tous les Princes du Sang royal dans un certain de-