Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 2.djvu/62

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( gré et qu’on a souvent procédé dan* l !I’é et ’Iu’oo a sou-. t 60t ces élections sans avoir égard] à la M* gne régnante et au rang lo Prince élu. Consulter sa Dissertation dans le quatrième Tome des Mémoires de l’Académie des Inscriptions et BellesLettre*. f tervato quodam cognatioàit ghSf. dt* *tyue smpe stepUu hiqjuimm& élection** fartas, nulto ad fi uè* regnantem t *t ad ordinem Pti+cipis Hecti habite r*tp«ctu.Cotv*l0~ sis qui Dissertationem in Tomo IK Commentariorum Atsademim ib> scriptlonum et humaniorum EÀtterarmm. ̃ ’̃. M. de Fonoemagne a examiné de nouveau cette question et le fruit de ses recherches et de ses observations a été de le convaincre que h Royaume de France a été purement successif-héréditaire sous la premiere race de nos Rois. Plusieurs avant lui avoient pensé de même du Tillet, Fauchet, Bignon, les Continuateurs de Bollandus le P. le Cointe, Adrien de Valois, et le P. Daniel soutiennent le même sentiment. Mais la plùpart ne traitent la question qu’en passant, et le P. Daniel, qui est entré dans un plus grand détail n’a pas épuisé la matiere. M. de Foncemagne prend une route toute differente il parcourt selon l’ordre des tems l’histoire de la première race il examipe toutes les mutations des Princes qui ont successivement régné sur les Francs depuis leur établissement dans les Gaules jusqu’à la déposition de Childeric Ill. et il fait voir que tous les Historiens contemporains, ou presque contemporains, sujets de la France ou étrangers, les ont unanimement exprimées par des termes qui supposent le droit héréditaire constamment établi dans le sens qu’il l’entend. Il rapporte ensuite et sans s’écarter de l’ordre des tenis plusieurs faits. particuliers arrivés sous chaque règne, qui déiuontreut avec la même évidence le même droit d’hérédité successive lesquels faits n’auroient jamais été tels ni dans l’espèce ni dans les circonstances si l’élection avoit eu lieu sous les Rois Merovingiens. Jamais opinion n’a été mieux soutenue ensorte que la Dissertation DD. de Foncemagne hanc qum$tionem de integro expendU atque disquirendo et animadvertendo t/fecit ut regnum Franckum sut prima stirpe pure hereditarium fuisse sibi ipse persuadent. Idem anteà complurts senserant Tilitts Fauchetiis Bignonius BoUandi Continuatores Cointius VaUsius et P. Daniel eamdem tuentrir sententiam verùm plerique qiurstionem noruiisl in transcursu attingunt ipse Daniel qui eam fusiùs tractat maten’am non exhausit. Alwm et prorsus déversant viatti insista vir doctissimus de Foncemagne prinue stirpis historiam secundùm iemporum. ordinem pèrerrat omnes Principum qui régna Fraitcico aJîi post alios potiti sont à prima eorum in Galliiscommcyratiome ad usq ue Childerici III. è solio cxpulsioncm mutât iones examinât easque probat ah omnibus flistoricis caievis aut ferè camvis Francis aut extraneis une consensu ivrftis exprimi quse jus hereditariiun eo quo intelliçit sensu constabiliunt Posteà, servata temporiim ratione yulta facta cuique regno periiliaria commémorât qute rum eadem evidentia idem jus he–reditarium démonstratif qiue quidem facta neque in specie neque in circumstantiis talia fuissent si. electio sub Regibus Merovingiis vigHisset. Xtilla unqitam opinio fin mioribus ratkmibus confirmât a fuit adeo ̃ ut honcemagni Dissertatio