Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 2.djvu/64

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i~ I. Leurs re- |s./ Leurs re- ~`~1~0f. t : h Tom. II. dinairement à la Loi Salique te principe de cette exclusion cependant oa ne trouve rien de positif sur aela dan* oet$e Loi. On vlft seulement o^kpai-agraplK . du ut 68. Qm les wtdla seuls petmront jouir t& la Terre Satifue, et que bsfsmm* n’auroM aucune pari à’ l’héritage. Qndoît entendre par Terres SaUquet ]es tencs qui furent distribuées aux Franc» à mesure qu’Us, s’établisaoient dans les Goules en- récompense du service militaire, et sous la condition qu’ils conuV nueroient de porter les armes. La Loi déclare que les femmes ne doivent avoir aucune part à cette espèce de bienj, parce qu’elles ne pouvoient acquitter la condition sous laquelle leurs peres l’avoient reçu. M. de Foncemagne, qui traite cette question avec son érudition ordinaire (Mem. de l’Àcad. Tom. VIII.) apporte encore d’autres preuves pour montrer que les paroles que nous venons de citer, ne peuvent pas s’appliquer à la succession à la couronne et quoiqu’il avoue qu’elles peuvent y avoir une application indirecte, il prétend cependant que cela ne doit pas empêcher de soutenir que les femmes ont été excluses de la succession à la couronne par la seule coutume, mais coutume qui tenoit lieu de loi et qui en avoit la foret». En effet Agathias qui vivoit au sixième siècle appelloit déjà cette coutume la loi du pays. On donnoit aux filles des Rois des terres et méinc.des villes, dont les revenus pussent leur fournir une subsistance honnête. Elles u’ayoient que l’usufruit de ces terres et de ces villes, qui retournoient au fisc après leur mort elles ne pouvoient en disposer qu’en vertu d’une concession du Hoi. Lefc Reines même veuves des Rois avoient besoin d’un pareil consentement pour aliéner les fonds dont elles jouissoient. ditu c^sù^ facile priori } i« H l*#j» ’ii’ -t.F : «Npfeur artgo Legi Satie* *& accepta refertur .•̃ mMU fmmmym/i m. W kg* «a <fr r* k*betur*jk paragraphe sexto Tk, & h*c dttutamt leguntur.- De terra *«e*D Salica nulla portio bereditalis mulieri veniat, sed ad virijbm sexum totapervenikt iW Terne Saiicas inuUigi aVxnt terrm fam Francis, $a fuùq*ei*iGaUw sèdes.ceperat, ok prmstitam im bello operam sut ea conditione dutribuUe sitnt, ut arma ferre pergtrent. l*x monet nttUam feminis in hujusmodi beneficio partent esse, qitip- 1 pe qum conçût ionem sub qua iltud earum patribus coUalnm fuerat, implere non postent. D. de Foncemagne, qui hanc quaestionem eruditè, ut solet, pertroctot Tomo flll. Commentariorum Acttdemim Inscriptionum multa alia congerit argumenta quibus probat l^egis Satics ; verba, qtue modo citavimus de successione in regnum intelligi non passe et quamvis ea ad successioncm obliqué accommodari posse fateatur, contenait tamen nihil obstare quin asseramus Jeminas à jure in regnum succedendi sola coruuetudine exclusas fuisse, sed consuetudine qum instar legis esset, et legis vim haberet. Et certè Agathias qui sexto steculo florebat, hanc consuetudincm lege’m patrûim i>ocat^ Regum Jilutbus terrée dabantur atqite etiam urbes ex quorum rcditibus vitam honestt- to/erare loisent. Itlœ harum terrarum atque urbium, qua post earum mortem ad Fiscum redibant solum usumfructum fiabebaht quibus nec liccbat, nisi regio concessu cas alienare. Ipste qttoque Regitm </tue Regum uxores f itérant pari consenstt utfu/uios quibus fruebantur