Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 20.djvu/59

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ur PRÉFACE.

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m. L. IV.

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régime des églises, celui des communes, les finances de l’Etat, les relations avec les gouvernements étrangers ; et, quoique ne soient pas dune très* haute valeur, il est. difficile d’en foire honneur à un prince manquait de tontes les notions qu’il» supposent. On a prétendu même qu il ne savait pas lire c est ainsi que des auteurs modernes interprètent la qualiocation à’ Mettre. que les historiens de son temps lui appliquent*. Nous avons pourtant peine à croire que saint Louis ait laissé grandir dans une si profonde ignorance le fils qui devait lui succéder. Quoi qu’il en soit, la plupart des ordonnances que nous venons d’indiquer tiennent au système de législation et de procédures que Louis IX .avait pris à cœur d’établir. Les institutions du saint roi conservaient leur puissance, et donnaient aux jurisconsultes ou légistes une activité et ’une influence qui demeurent sensibles dans les actes revêtus de la sanction de son fils. Estimable par la droiture de ses intentions, par le caractère paisible et bienveillant de ses aBections et de ses habitudes, Philippe III n’a laissé aucun grand souvenir. Sa carrière politique et militaire a été si peu brillante, que ses historiens ne savent pas- du tout pourquoi il a été surnommé le Hardi l’un d’eux nous dit’ qu’on aurait dû l’appeler plutôt le Doux, enjoué c’est peut-être en le confondant avec Philippe, duc de Bourgogne, qii’#n l’a pris pour un prince audacieux.

p» vie, écrite par Guillaume de Nangis, aura, pour appendices, i° un trèscourt fragment anonyme ; a° les noms des chevaliers et des écuyers qui, en 1271, ont accompagné le roi de France dans son expédition contre le comte de Foix. François Du Chesne, qui a publié ces deux articles, dit qu’il les a tirés d’un vieux manuscrit et d’un vieux registre, sur lesquels il ne donne tirés d’un vieux manuscrite d’un meux registre sur lesqueis ü ne donne aucun autre renseignement.

IX. Un recueil complet des œuvres de Guillaume de Nangis doit comprendre la Chronique qu’il a rédigée pour servir de continuation à celle de Sigebert de Gemblours, depuis l’an 1 1 13 jusqu’à la fin, du xme siècle ; mais il faut, dans cet espace de cent quatre-vingt-huit ans, distinguer deux parties l’une de 1 1 1 3 à iaa6, l’autre jusqu’en i3oo, continuée par des anonymes jusqu’en i3a8. La première aurait pu trouver place dans les volumes précédents de notre collection, savoir dans ceux qui correspondent aux règnes de Louis VI, Louis VII, Philippe-Auguste et Louis VIII. Nous ne la plaçons point à la suite des livres qui viennent d’être indiqués, parce que, remontant à des époques antérieures à celles qui nous occupent, elle interromprait l’histoire de saint Louis et de ses successeurs. Nous ne la pouvons plus employer que sous le nom de supplément, à la suite des autres écrits de Guillaume de Nangis. Il ne s agit donc en ce moment que de la seconde section de cette chronique, c’est-à-dire de ce qui concerne les cent deux années de 1336a i3 ?8. Les lecteurs y retrouveront plusieurs articles qu ils ont déjà rencontrés dans les vies de saint Louis et de Philippe III, composées par le même auteur ; mais nous ne pourrions éviter ces répétitions que par des morcellements et des lacunes qui seraient, à notre avis, des inconvénients plus graves. On remarquera d ailleurs dans cette chronique quelques détails qui n’ont pas encore été exposés, et qui ne sont pas sans importance. Certains récits se trouveront ainsi complétés, et surtout moins négligemment datés. La chronique entière de Guillaume de Nangis a été publiée par d’Achery dans le tome XI du Spicilége in-4*. d’après une copie fautive du manuscrit de Saint-Germain-des-Pres ; on y a joint, dans le tomeXIH, des leçons diverses tirées d’un manuscrit de Citeaux. Le texte a été un peu mieux établi dans la seconde édition du Spicilége, donnée par L. Fr. Jos. de La Barre, in-fol. et conte-