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58° CHRONOLOGIE DES BAILLIS ET DES SÉNÉCIAUX. fief situé à Versailles ! et qu'il Gt hommage à Guillaume d'Auvergne, évêque de Paris, probublement en 1228 3, Au droit de Ponce, sa femme, d avait pour vassal le sire de Rocquencourt près de Versailles”, I contracla un second mariage avec une dame nommée Clémence. Les deux époux, au mois de mai saa1, confirmérent la fondation d'une chapellenie que le seigneur de Saint-Simon avait fondée dans l'église de Notre-Dame de Ham, .

Au mois de mai 1207, Gilles de Versailles, bailli du roi, reçoit un acte passé à Paris, en présence de témoins dont l'un est Philippe Hamelin, prévôt de Paris.

Dans une charte du mois de mars 1208 (n. st.), Gilles de Versailles prend le itre de « domini regis baslivus et miles », i

En 1210, en sa qualité de justicier du roi, il atteste que Pierre. fils d'Ansoud de Villers, avait reconnu par-devant lui les torts qu'il avait envers l'église de Seint-Viotor de Paris 7.

La même année, sur le témoignage de Gilles ; Philippe Auguste déclare que Garnier de Rocquen- court, chevalier, a donné à l'église du Val la dime de Rocquencourt®.

Au mois de décembre 1324, il figure, avec plusieurs autres baillis, dans un acte passé à Melun touchant une maison sise à Gonesse, qu'une juive cédait par voie d'échange à Barthélemi de Roie®,

En 1216, Gilles de Versailles, bailli du roi, approuve l'engagement de la voirie de Soisi que Guillaume Rufin et Robert Pelu, chevaliers, avaient fait à l'abbaye de Sainte-Geneviève 1°. [I y a dans Le Cartulaire blanc de Saint-Denis !! une charte de Jui datée du 15 mai 1219. Une vente qu'il avait faite au chapitre de Sainte-Croix d'Étampes fut confirmée par Philippe Auguste au mois d'avril aa1 %, Go fat en présence de Gilles de Versailles qu'au mois de juin 1223, Eudes, seigneur de eu à rendre au roi le château de Ham toutes les fois qu'il en serait requis . J'ignore à Le il procéda , avec Guillaume, fils du châtelain de Tourotte, à une enquête sur la forèt de






Laigue #, « Les armes figurtes sur le sceau de Gülles de Versailles consistent en sept besants ou tourteaux (8.3 et 1), sous un chef chargé de trois losanges. Au contre-sceau on remarque quatre Beurs de lis



disposées eu er compagnées en pointe de deux étoiles !5.

La famille de Versailles a longtemps conservé les armes que je viens de décrire. En 1405, sur l'écu de Robert de Versailles, écuyer, échanson du roi, on distingue très nettement sept besants ou lourteaux, avec un chef 'f,


Gur ps Béruist (Guido de Bestisiuco). — Gui de Béthisi, que l'enquête des sommes dues aux Juifs !* nous à fait connaître ramme partageant avec Renaud de isi l'administration d'une baïllie, doit avoir principalement siégé dans la ville de Laon, dont il était le ‘prévôt. Au mois de septembre 1210, Roger, sire de Rosoi, venant de conclure un accord avec l'abbaye de Saint-Médard de ï en observer les conditions, entre les mains de Gui, alors prévôt de Laon et bailli mêmes titres lui sunt donnés dans les textes que Gaignières avaient empruntés aux archives de l'évêché de Chartres”. Gilles de Versailles et Renaud de Béthisi, dans un rapport adressé à Philippe Auguste ®, citent Gui de Béthisi comme ayant agi en qualité de prévôt de Laon. Une enquête faite du temps de saint Louis sur la garde de l'abbaye de Toussaint en l'Île de Châlons mentionne «un prevost de Laon, qui avoit non Gui de Betisi ».





Guisrause n8s Caârezuiens et Rexauo De Benon. — Une bonne partie du territoire qui du temps de Philippe Auguste était placé sous la juridiction des baillis dont il vient d'être question fut ad- ministrée, pendant plusieurs années, par deux baillies dont les noms sont fréquemment associés, Guillaume des Chätelliers, que nous avons déjà rencontré à partir de 121 4', et Renaud de Beron. Je vais d'abord passer en revue les textes dans lesquels l'un et l'autre agissent simultanément :

Avril 1125. Acte par lequel Guillaume des Châtelliers, Renaud de Beron et Guillaume Fursi, du roi, rendent compte à Guérin, évêque de Senlis et chancelier de France, de 1n reconnaissance qui avait été faite de certains droits de l'abbaye de Longpont, en pleine assise de Pierrefont **.

Mars 1226 (n. st.,. Règlement par Renaud de Beron et Guillaume des Châtelliers, baillis du roi, du différend qui Selait elevé entre l'abbaye de Corbie et les hommes de Fouquescourt au sujet du service militaire #*,


  • Cartal. de Notre-Dame de Paris 1. 1, p. g et note.—

Le bailli de Philippe Auguste n'est peut être pas le même j ilo de Venalin », temoin ane donation faite en G à l'abbaye de Chaalis par Jean de Pomponne. Ms.



316.

tu. de Notre-Dame, 1, pu 149 et 158.

  • Cartal. du Val-Notre-Dame, ms. latin 10949, p. 189.
  • Collection Moreau, vol. 129, fol. 90.

© Charte citée plus haut, p 8. ‘artal. blane de Saint-Denis, LL, p. 541.

Le 4m. Catal. des actes de Philippe Augaste, n° 1347.

  • Preuves, n° 33.
    • Cartul. de Sainte-Geneviève, p. 193.

"TI, p. 633.

  • Catal. des actes de Philippe Auguste, n° 2045.

F Jbid., n° 2225.







"Reg. Ede Philippe Auguste, fol. 2763 reg. F. fol. 134.

2e Arèh. net, L. 828 6 et L. 14391 y en a des dessins à la Bibl. nat., ms, latin 5473, p. 194, et ms. lat. 27443, pe 123.—Douët d'Areq, Parent. des sceaux, +. 1, prix, n° 3864.

Quittance orig, du 15 mai 1405, dans la Collection

de Clairambault, vol. 112, p. 8739.

É Hors ee,

% » fn manu domini Guidonis, tunc temporis Laudunensis et baillivi domini regis. + Premier Médard de Soissons , Arch. de l'Aisne, fol. 50.

® «Guido de Bestisinco, domini regis prepositns et ballivus, « Mo. latin 5212 À, p. 77 et 93.

% Catal. des actes de Philippe Auguste, n° 1525.

“ Boatarie, Actes da P AL, pe couv.

  1. Preuves, n° 76.

® Pruve, n 84

positi tal. de