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ÉLOGE

ple son repos, ses jouissances, et jusqu’au penchant qui l’entraîne à l’étude. C’est dans cette enceinte[1] que l’on peut mieux connoître le prix de ce dernier sacrifice. Mais sans de grands sacrifices, il n’est point de vertus ; et le philosophe que nous célébrons les réunit toutes.

Son urbanité, sa douceur, le firent chérir des sociétés dans lesquelles il répandoit tour-à-tour le feu des saillies

  1. Cet éloge a été lu dans les Lycées de Paris.