Page:Bourdon - La Physiognomonie et la phrénologie.djvu/24

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18 ô PHYSIONOMIE DE L’HOMME. n’a que la durée dés passions qui nous agitent. Mais la répétition des mêmes pensées^ produisant à toute heure un pareil retentissement sur nos traits finit par y laisser des traces visibles et durables. Chaque affection de l’âme est aussi fugitive que les rides d’une onde pure que le zéphyr a doucement remuée mais l’habitude des mêmes émotions laisse sur la figure des empreintes aussi manifestes que celles que les flots de la mer impriment sur le sable de ses rivages. Toutefois n’allez pas en conclure que toute pensée laisse des traces visibles sur la figuré, ni que la physionomie soit une sorte d’album où viennent fidèlement se retracer toutes les manifestations de l’esprit et les différents traits du caractère non il n’y a que les impressions vives de l’âme qui aient cette prérogative. Nous avons souvent des pensées si mesquines, si indifférentes, qu’elles passent sans lais-