Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/115

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— Oh ! là, je t’arrête. Ses caprices se résument à vouloir faire acte de vie conjugale, et c’est avec acharnement qu’il se voit repoussé !

— Trop tard ! fit-elle avec un rire satanique.

— Pourquoi ? Il n’est jamais trop tard pour céder à un désir légitime ? Il croira que tu as vaincu la répulsion que tu avais pour lui.

— Trop tard ! répéta-t-elle en m’interrompant.

— Louise, repris-je froidement, je ne comprends pas.

— C’est inutile !… Mais non, au