Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/117

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par comprendre que mon amour l’enlacerait partout quoi qu’il fît ; il ne cherche plus à s’en dégager parce que l’immensité de cette affection le touche, et alors, c’est convenu, il partira, mais c’est pour préparer tout là-bas afin de me recevoir, car je ne peux… je ne veux plus vivre qu’avec lui, qu’avec… le père de mon enfant !… Oh ! tais-toi, Jeanne, je sais tout ce que tu vas me dire, pourquoi me déchirer le cœur inutilement : je te charge de consoler ma mère… et…

Elle ne put achever.

— Louise, m’écriai-je, dis-moi que