Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/138

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Je n’en écoutai pas davantage. Le saisissant par la main je l’entraînai vers l’appartement de Louise, à la porte duquel se tenait sa femme de chambre. Cette femme me dit avoir défense d’entrer chez sa maîtresse avant mon arrivée.

Je ne sais si je l’ouvris ou la brisai, cette porte, dans mon trouble ; mais dès que j’eus fait un pas dans la chambre, une odeur violente, qui ne me trompa point, vint me saisir au front.

— De l’air ! criai-je.

Jules courut à la fenêtre, et moi,