Page:Bourget - Pauvre petite !, 1887.djvu/71

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l’embrassa longuement… longuement… Tout à coup, fronçant les sourcils, elle la rejeta violemment à terre et, se renversant dans son fauteuil, elle se mit à pleurer en criant : « Parbleu ! parbleu !… »

Je me précipitai pour voir si ma pauvre poupée ne s’était pas cassée dans sa chute terrible… Pendant ce temps, on était accouru au bruit des sanglots de ma tante, et on m’emmena vivement sans même me laisser le temps de lui dire au revoir !

Cette scène m’avait vraiment impressionnée. « Qu’a donc pensé ma