Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/365

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poir ſéduiſant qui s’offroit à moi. — Il eſt donc vrai, dit alors Andrew, qu’elle ſera à moi ! Ah ! n’eſt-ce point une illuſion ! Mylady, ne me trompez pas ! puis-je me livrer à l’excès de mon bonheur ? — Moi, te tromper, dit avec bonté ma Grand-maman ; ne ſais-tu pas combien elle t’aime ? Mes Enfans, vous ſerez unis, & c’eſt à Mylord que vous devez tous vos remerciemens ; il adopte Andrew pour ſon Fils, à condition qu’il prendra le nom d’une Terre conſidérable qu’il lui donne.[1] — Oui, ma chère Anna, dit alors Mylord, il étoit décidé que je vous nommerois ma Fille. Venez, mes Enfans ; tous nos Amis ſont inſtruits, & brûlent de vous féliciter. Andrew, point d’impatience ! dans huit jours le mariage.

Nous n’avons quitté Pretty-Lilly que ce matin, & c’eſt après-demain que j’épouſe celui que mon cœur a choiſi depuis ſi longtemps. Concevez-vous mon bonheur ? Je m’en croyois ſi loin, & j’y touchois ! Vous avez partagé les peines, partagez auſſi la félicité

d’Anna Rose-Tree.

De Break-of-Day, ce … 17

  1. Cette Terre ſe nomme Mountain.