Page:Bournon - Anna Rose-Tree.djvu/459

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Mère ; après avoir ſouffert les plus grands maux, elle a ceſſé de vivre ; mais ſi quelque choſe peut ſervir de conſolation ſur une perte toujours douloureuſe pour une ame ſenſible, ce ſont les ſentimens pieux qu’elle a fait voir dans les derniers momens de ſon exiſtence. Toutes nos Dames ont été vivement attendries de ſon repentir, & des ferventes prières qu’elle a adreſſées au Ciel, pour obtenir le pardon de ſes fautes. L’aveu qu’elle a fait n’a point coûté à ſon amour propre, & lui donne des droits à l’indulgence. Son regret le plus vif étoit de ne pouvoir, Madame, vous rendre témoin de ſes nouvelles diſpoſitions. Elle m’a chargée de vous en rendre un compte exact ; je remplis ma miſſion, & vous ſupplie d’agréer les aſſurances de la parfaite eſtime avec laquelle j’ai l’honneur d’être, Madame,

Votre très-humble &
très-obéiſſante Servante,
Mère Saint-Julien.
Supérieure des Dames
de Sainte Le…
de Ver…
De Ver… ce … 17