Page:Boursault - Théâtre, tome troisième, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/216

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Mad. JOSSE.

Je voudrois bien savoir quels vilains mots je dis.

Mons. BRICE.

Lisez votre mémoire : On ne voit rien de pire,
Lisez.

Mad. JOSSE.

Lisez.Hé bien, mon frere, il ne faut plus les dire ;
J’ai cru de nos bijoux pouvoir mettre les noms,
Sans attirer sur moi de si cruels affronts.
S’ils rendent ma conduite ou douteuse, ou suspecte,
J’y renonce à jamais, loin que je les affecte.
Je n’ai pas eu dessein de le mettre en courroux.

NANNETTE.

Si vous y renoncez, j’en fais autant que vous.

BABET.

Pour les dire jamais, j’ai trop peur qu’on me gronde.

Mons. JOSSE.

Fort bien. Nous voilà tous les plus contents du monde.

à ses filles.

Je ne suis pas ingrat à qui me fait plaisir :