Page:Boursault - Théâtre, tome troisième, Compagnie des Libraires, 1746.djvu/449

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Que diriez-vous de moi qui ne fais rien pour vous ?
Iphis… Mais je me trompe, ou c’est lui s’approche.
Adieu : De sa presence évitez le reproche.
Son faux discernement se connoît assez bien,
Puisqu’il s’est pû résoudre à vous faire du bien.

SCENE IV.

IPHIS, TIRRÈNE, TRASIBULE, ESOPE.
IPHIS.

Jamais vit-on disgrace & plus prompte & plus forte ?
Que mon sort, cher Tirrene, est cruel !

TIRRENE.

Que mon sort, cher Tirrène, est cruel ! Que m’importe ?

IPHIS.

Qu’entens-je ?… Trasibule aura plus de bonté.

TRASIBULE.

Votre sort, quel qu’il soit vous l’avez mérité.