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elle dansera mais on n’en est jamais qu’au prélude d’un air trop triste pour être entendu.
« C’est la peine éternelle d’un corps comme le mien, qui n’est jamais tout à fait l’oubli de la chair dans le cœur d’une femme, dans le cœur de celle que toute ma chair sépare d’elle-même Iris. »
Avait-il manqué de sincérité, ou l’avais-je compris de travers. Il parut soudain accablé de terreur ; et, la voix blanche, il ajouta :
« Mais si c’est dans son propre cœur qu’un corps oublie qu’il est chair, je vous assure… »


La porte s’ouvrit.